Quelles sont les missions du RAID à Toulouse ?

Nous intervenons sur des forcenés retranchés et armés, des braquages qui tournent mal, des prises d’otages et bien sûr des opérations antiterroristes qui peuvent se dérouler en dehors de Toulouse ou de son agglomération. Des missions programmées peuvent être menées en lien avec des services d’enquête comme la sécurité publique, la police judiciaire, ou les services du renseignement (DCRI).

Depuis que le RAID est à Toulouse, vous avez mené combien de missions ?
Depuis le 7 novembre 2016, ce sont au total une trentaine d’interventions dont une dizaine antiterroristes sur l’ensemble de la grande région Sud-Ouest. Notre implantation à Toulouse correspond à la mise en place du schéma national d’intervention voulu par l’ex-ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Ce plan prévoyait un redéploiement des unités sur le territoire et un nouveau maillage des forces d’intervention.
 
Quelles sont les spécificités du Raid de Toulouse ?
L’antenne RAID de Toulouse est composée d’une vingtaine de policiers dont l’âge moyen est de 33 ans. Chaque opérateur a une double spécialité dans un domaine bien précis, comme le tir de précision (sniper), le maniement des explosifs, la négociation ou la conduite de véhicules. Ici, tout le monde est généraliste et cultive une spécialité.
 
Quels sont les profils qui composent cette antenne ?
Ici, les policiers viennent à la fois d’autres antennes RAID, comme Marseille, Bordeaux ou Bièvres (centre national du RAID). Certains opérateurs sont également des anciens fonctionnaires de la brigade anticriminalité (Bac) ou des compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI). Certains d’entre eux sont intervenus au cours des attentats de 2015 à Paris. Le groupe est composé de policiers très expérimentés et de plus jeunes qui ont atteint un savoir-faire techniques et tactiques indispensables à notre action.

Comment devient-on membre du RAID ?
Chaque policier ou policière de moins de 45 ans peut y prétendre. Il y a d’abord une série de tests physiques. Puis des épreuves psychologiques à passer. À l’issue de ces épreuves, s’ensuit une période d’essai. Les épreuves sont très poussées car pour faire partie du RAID il faut démontrer des qualités de courage, d’abnégation et d’humilité. On privilégie la vie de groupe.
La notion de collectif doit toujours primer sur celle de l’individualisme.”

 
Source : La Dépêche.fr – article écrit le 13 juillet par F.A.B
 

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