L’État n’entend pas manquer le rendez-vous que lui fixe l’an prochain la Nouvelle-Calédonie. Il va faire en sorte que la consultation référendaire se passe dans les meilleures conditions possibles, notamment en matière de sécurité et de lutte contre la délinquance. Les moyens sont déployés…
 
« Je pense que nous vivons des moments qui sont importants, historiques, je le redis, vous avez l’habitude des moments historiques.
Je pense que les choses devraient bien se passer dans la prochaine année ».
Tel est le commentaire de Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, à l’issue de la réunion dédiée à la sécurité qu’il a présidée avec les délégations Calédoniennes vendredi dernier.
Cela a le mérite d’être clair !
Et pour que les choses se passent bien, l’État a annoncé la création ou la mise en œuvre d’un certain nombre de dispositifs.
 

Une longue liste de mesures

La liste est longue de ce qu’a obtenu la Nouvelle-Calédonie. Et dans le panel de mesures annoncées, on peut citer celles-ci : les créations à Koné d’une antenne de la brigade motorisée de la gendarmerie et d’une antenne de la brigade de prévention de la délinquance juvénile, l’extension à la Nouvelle-Calédonie de l’enquête « Violences et rapports de genre » (Virage) sur les violences faites aux femmes, la création au sein de la police d’une unité canine, la transformation du GIPN (Groupe d’Intervention de la Police Nationale) de Nouméa en antenne du RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), le retour au pays de policiers calédoniens, la création sur deux ans de 41 postes de gardiens de prison, la confirmation que le projet du centre de détention de Koné sera conduit dans les délais prévus.

« On est satisfaits de cette réunion, a déclaré Éric Gay, le président de l’association française des maires. Les réponses de l’État sont conformes aux attentes qui avaient été exprimées l’année dernière, qui sont arrivées en cours d’année sur le terrain »
Secrétaire général de Calédonie Ensemble, Philippe Michel a rappelé que ces mesures étaient demandées depuis longtemps, notamment à l’Assemblée nationale par Philippe Gomès :
« On avait formulé un certain nombre de demandes très précises au ministre de l’Intérieur sur lesquelles on a eu des réponses favorables (…/…). Ça signifie que l’État prend en compte la situation particulière, à ce moment particulier, de la Nouvelle-Calédonie en matière de besoins de renforcement des forces de sécurité ».”
 
 
Source : Actu.nc – article écrit le 14 novembre 2017

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