“Le quartier des Minimes a vécu sous haute tension ce mercredi matin. Dès 11 heures, les policiers municipaux se sont empressés de délimiter un périmètre de sécurité autour de l’immeuble 129 de l’avenue des Minimes, sous le regard inquiet d’une vingtaine de riverains priés de ne pas rester à proximité.
Sur place, des policiers de la compagnie de sécurité et intervention (CSI) enfilent les gilets pare-balles. D’autres s’équipent de fusils à pompe. Les voitures se stoppent net pour assister à la scène : « Que se passe-t-il ? Il y a un terroriste ? », interroge un passant, à qui l’on interdit de regagner son logement par mesure de sécurité.
« Un homme est retranché chez lui avec une arme, il voulait tirer dans la rue. Je ne peux rien vous dire de plus. C’est dangereux. Votre appartement est inaccessible le temps de l’opération.  Vous ne pouvez pas passer », rétorque un fonctionnaire de police.
Tout a commencé vers 10 heures du matin, lorsqu’une voiture bloquée à la sortie de son parking a klaxonné à répétition à hauteur du numéro 129 de l’avenue.
Au 10e étage de ce bâtiment, un individu de 19 ans, visiblement fatigué par ses insomnies, est exaspéré par tout ce brouhaha.
Il s’est saisi d’une batte de baseball, est descendu dans la rue et a fracassé la voiture.
« Apparemment, il l’a aussi menacé avec une arme de poing », témoigne une jeune femme sous le choc.
 
 
Ce n’était qu’une réplique d’arme
Après s’être défoulé sur l’automobile, le déséquilibré est remonté dans son domicile pour se retrancher. « C’est à ce moment-là que l’alerte a été donnée aux forces de l’ordre », précise une source proche du dossier.
Pour faire face à cette situation exceptionnelle, les policiers ont rapidement reçu le soutien du RAID.
Pendant plusieurs minutes, ces spécialistes de l’intervention ont essayé de communiquer avec le forcené avant qu’il ne puisse se servir de cette fameuse arme à feu.
Ils se sont glissés silencieusement d’étage à étage.
Vers 13 heures, ils se sont introduits dans son appartement mais n’ont trouvé ni arme, ni vie humaine. Un homme au comportement suspect a été repéré dans une habitation voisine.
Ce jeune d’une vingtaine d’années qui correspondait aux descriptions du fameux agresseur a été immédiatement maîtrisé.
Les investigations des forces de l’ordre ont permis de mettre la main sur une arme, en réalité une réplique qui tirerait des billes en plastiques.
Conduit au commissariat central, le suspect a été entendu par les enquêteurs du GAJ, groupe d’appui judiciaire.
Ce mercredi soir, il se trouvait toujours en garde à vue.”
 
 
Source : LaDépêche.fr – article écrit le 20 décembre 2017
Photo © DDM Thierry Bordas

Author

admin@fipn-sdlp.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!