Le retraité de 64 ans menaçait de faire usage de ses armes de chasse. 
 
“Il se passe quoi, à Urrugne ? J’ai entendu des explosions”, s’émeut Claire, à la mi-journée, ce mardi, sur le réseau social Twitter.
Les explosions sont des tirs de grenades assourdissantes effectués par les hommes de l’antenne du RAID de Bordeaux, l’unité d’élite de la police française, afin de déloger un forcené qui menaçait de faire usage de ses armes de chasse.
A 5 heures du matin ce mardi, une femme appelle les policiers “face au comportement violent de son conjoint, un ancien employé municipal de Saint Jean de Luz, âgé de 64 ans, connu pour être fragile psychologiquement, qui menace d’utiliser l’une de ses armes de chasse”, rapporte France Bleu Pays Basque.
 

Une vingtaine d’hommes de la  BRI et du RAID mobilisés

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques et le Procureur de la République de Bayonne décident alors de faire intervenir la BRI (brigade de recherche et d’intervention) de Bayonne ainsi que l’antenne du RAID de Bordeaux.
Une vingtaine d’hommes sont mobilisés. Des grenades assourdissantes sont utilisées à la mi-journée afin de déloger le forcené, finalement interpellé.
Le maire d’Urrugne Odile de Coral signe en suivant un arrêté pour une hospitalisation d’office (soins psychiatriques sur décision du représentant de l’Etat) du forcené.
Une disposition prévue par la loi en cas de danger imminent pour la sûreté des personnes.
L’homme a depuis été pris en charge à l’unité psychiatrique Cam de Prats à Bayonne.”
 
 
Source : larepubliquedespyrenees.fr – article écrit le 02 Janvier 2018
Photo © Nicolas Sabathier
 

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