Robert Broussard, aujourd’hui à la retraite, fut l’un des plus célèbres policiers de France. Un commissaire dont le nom est à jamais associé aux années 1970-1980 et à ces affaires de banditisme ou de terrorisme qui, de manière étonnante, fascinent encore le public en 2005. Que ce soit avec la brigade antigang ou avec la brigade anticommando, il a tout connu : des prises d’otages, des enlèvements, des arrestations de braqueurs. Sans oublier, bien sûr, la traque des grands truands de son époque : Jean-Charles Willoquet, François Besse ou Jacques Mesrine. Au moment de partir à la retraite, début 1997, Robert Broussard avait publié ses Mémoires en deux tomes. Le premier était surtout consacré aux affaires de l’antigang. Le second abordait le reste de sa carrière, notamment son expérience de préfet délégué pour la police en Corse (1983) et la création du Raid (1985), l’unité d’élite de la police nationale. Ce livre est une réédition, en un seul volume, des ouvrages précédents, épuisés depuis plusieurs années. Le texte a toutefois subi quelques modifications. Si certains chapitres ont été condensés, d’autres, au contraire, ont été complétés et actualisés, en particulier celui consacré à Jacques Mesrine, mort sous les balles de l’antigang le 2 novembre 1979, porte de Clignancourt, à Paris. Sur ce dossier qui continue, lui aussi, de susciter l’intérêt de l’opinion et des médias, Robert Broussard en profite pour répondre à ses détracteurs.
 

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