Combien coûte le Service de protection des hautes personnalités ? Qui en bénéficie ?

Afin d’effectuer des économies, le gouvernement est en train de réformer le système de protection rapprochée des politiques.
Le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), qui gère actuellement la sécurité des personnalités, va donc être réformé. Le SPHP sera fondu le service chargé de la sécurité des bâtiments du ministère de l’Intérieur et avec avec le service responsable du parc automobile de la Place Beauvau. Les effectifs du GSPR ( Groupe de sécurité de la présidence de la République), qui dépend du SPHP, ont été réduits de 80 à 60.
D’après la Cour des comptes, un fonctionnaire du SPHP coûte plus de 71 000 euros par an à l’ Etat, hors salaire.
 
Qui bénéficie de la protection du SPHP et du GSPR ?
Nicolas Sarkozy bénéficie en tant qu’ancien Président de la République d’une équipe de 9 personnes pour sa protection, dont des membres du service d’élite de la police. Mais d’autres personnalités bénéficient également de la protection du GSPR. Ainsi, un des enfants de Valérie Trierweiler dispose d’ une escorte de 2 policiers, d’un brigadier et d’un gardien de la paix pour l’accompagner en voiture de service au collège. Or, les contribuables ne sont pas censés payer la sécurité personnelle d’un enfant n’ayant aucun lien juridique avec le président de la République, comme le rappelle la Cour des comptes. Patrice Biancone, directeur de cabinet de la compagne deFrançois Hollande  à l’Élysée,  justifie ainsi la protection du fils Trierweiler aux frais des contribuables: “Il y a de bonnes raisons pour que le fils de Mme Trierweiler soit suivi par des policiers. Je ne souhaite pas m’étendre sur le sujet.
Nicolas Sarkozy avait quant à lui élargi le concept de famille à sa maman Dadu, qui bénéficiait elle aussi de la protection des officiers de sécurité ( les règles d’emploi du GSPR limitent son action au président, son épouse et ses enfants).
Aucun membre de la famille de Hollande ne bénéficie des services du GSPR.
Le SPHP protège quant à lui les personnalités et anciens ministres. Ainsi, Ingrid Betancourt a bénéficié de la protection du SPHP, tout comme Florence Cassez. Les 2 femmes n’ont pourtant fait l’objet d’aucune menace. De même, un intellectuel médiatique, actuellement en pleine promotion de son nouveau livre, est connu dans le milieu policier pour réclamer régulièrement auprès de ses amis à l’Élysée ou à Beauvau une protection rapprochée, aux frais des contribuables bien sûr.
 
Source:  lepoint.fr- article du 15 avril 2013

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