“Jeudi soir, Laurent Combalbert a fait, devant 600 personnes, un sacré tabac. Il faut dire que l’ancien négociateur du Raid est un drôle de numéro.

portrait negociateurLaurent Combalbert en compagnie de Yannick Jadeau, président du club des entrepreneurs du Bressuirais.

A l’annonce de l’organisation de la grand-messe bisannuelle de l’Interclubs des entreprises deux-sévriennes, on avait senti Yannick Jadeau, président du club du Bressuirais, vraiment très enthousiaste à l’idée d’inviter Laurent Combalbert. Après la conférence que ce dernier a tenue jeudi soir devant 600 convives – un record – à Bocapole, on comprend mieux pourquoi : le personnage est tout simplement captivant.

“ Le conflit ce n’est pas le combat ”

Il faut dire que, formé au FBI américain, Laurent Combalbert a été de 1998 à 2003 l’un des négociateurs du Raid*. Après avoir travaillé ensuite jusqu’en 2009 dans un cabinet privé en lien avec le ministère de l’Intérieur pour aider à l’installation des sociétés françaises en zones étrangères sensibles, il a créé depuis sa propre « boîte » de conseil en négociations pour le compte des entreprises.
Car cela peut paraître étrange, « mais les situations de négociation que j’ai connues avec le Raid sont tout à fait transposables à celles que je connais en entreprise », explique celui qui se rappelle que sa première mission dans ce cadre privé fut… le kidnapping de collaborateurs d’une entreprise à l’étranger !
Sans aller jusque-là, qu’il s’agisse de négociations salariales, dans le cadre de fusion-acquisition, d’achats ou de ventes divers… « Je suis face à des situations très variées, mais où l’on retrouve finalement la même tension ». Une tension qui est d’ailleurs grandissante avec la crise : « On sent que c’est de plus en plus dur pour chaque partie ».
Celui qui a écrit onze livres sur le sujet intervient aussi dans des domaines que l’on imagine beaucoup moins comme le secteur… médical : « J’ai travaillé auprès d’un pédiatre pour l’aider à convaincre des patients adolescents atteints de mucoviscidose à prendre leur traitement. J’ai fait la même chose auprès de patients atteints d’un cancer qui refusaient de se soigner ».
Mais quel que soit le domaine dans lequel il intervient, Laurent Combalbert n’oublie jamais que « le conflit, ce n’est pas le combat ».”

Source : lanouvellerépublique.fr – article de Xavier Le Roux écrit le 30 juin 2013

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