“Prêt? Feu !” / “Cible neutralisée”. A l’occasion de la “Journée de la Femme”, un journaliste d’Europe 1 a rencontré les deux premières femmes tireur d’élite au sein du RAID, l’unité d’élite de la police nationale française.

Observer une cible et, éventuellement, la toucher.

Sur un terrain d’entrainement du raid, allongée, l’œil dans la lunette de son fusil, Annabelle attend les ordres par radio. Âgée de 39 ans,

elle peaufine sa formation de tireur de haute précision. Comme tout “sniper”, elle doit être capable, depuis un toit, d’observer, de renseigner et de toucher une cible à plusieurs centaines de mètres.

“Pas une affaire de muscles”. “Derrière le fusil, ce n’est pas une affaire de muscles, c’est une affaire de précision”, estime la femme policière. Comme Sophie, 36 ans, l’autre femme tireur d’élite du RAID, cela fait onze ans qu’elles ont intégré l’unité d’élite. A l’époque, elles étaient des pionnières, désormais le RAID compte cinq femmes.

“Un milieu macho”.

“La police fait figure de milieu macho et le raid ne fait pas exception. Dire que les débuts ont été faciles est un peu une ineptie”, confie Annabelle qui assure que désormais “toute se passe bien”.

Peu de candidates pour intégrer le RAID.

Sophie se dit “fière” de son parcours. Elle espère que son témoignage va ouvrir les portes à des femmes car le RAID leur est ouvert. Cette année, pourtant, sur la centaine de candidats aucune femme n’a tenté la sélection pour entrer dans l’unité d’élite de la police.”

Source : Europe.fr – article écrit par Alcyone Wemaere et Guillaume Biet  le 07 mars 2014

 

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