Lundi un exercice de sécurité civile grandeur nature a été réalisé à la base de loisirs de Cergy. Un scénario catastrophe avait été établi.

Lundi un exercice de sécurité civile grandeur nature a été réalisé à la base de loisirs de Cergy. Un scénario catastrophe, inconnu des participants, avait été établi: lors d’un festival culture, un déséquilibré armé d’un fusil d’assaut tire sur la foule.

L’exercice a mobilisé 250 personnes. «La police, les pompiers, la sécurité civile, la Croix rouge, le Samu, la préfecture, le procureur… Le but était de faire travailler ensemble tous ces services pour faire face à un évènement majeur de façon à être prêt à toutes éventualités», a expliqué le préfet du Val-d’Oise, Jean-Luc Nevache, rappelant que la base de loisirs peut accueillir 10 000 personnes.

Trois morts, huit blessés graves

Il est 10 heures lorsque des coups de feu retentissent à la base de loisirs. Un individu armé tirent sur la foule avant de se retrancher avec des otages dans le pavillon. Les secours sont alertés. Sur place, les pompiers et les médecins du Samu prennent en charge de nombreuses victimes. Trois personnes sont décédées. Huit, qui se trouvent dans un état critique, sont transportées en urgence à l’hôpital. Les plongeurs sortent de l’eau une autre victime touchée à l’épaule.

Une unité du Raid arrive par hélicoptère

Une première équipe du Raid, l’unité d’élite de la police nationale, arrive sur place et se dirige vers le pavillon où s’est retranché le forcené avec plusieurs otages. Dans la salle de commandement, le commissaire Heip mène l’opération de sauvetage.Vers 11h45, un hélicoptère Puma, de l’armée française,  se place en vol stationnaire au-dessus de la base de loisirs.  Des hommes du Raid, descendent en rappel. L’unité s’engage sur le ponton en direction du pavillon.

Négociation et assaut

En ligne avec le forcené, le négociateur obtient la libération d’un otage. Il est alors midi. L’assaut est lancé. Des détonations retentissent. Les 28 hommes du Raid viennent de faire exploser la porte. Quelques secondes plus tard, le forcené est maîtrisé sans faire d’autres victimes. Son interpellation met fin à l’exercice.”

Source : gazettevaldoise.fr – article écrit le 24 juin 2014




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