Verneuil-sur-Seine

Tout un quartier de Verneuil-sur-Seine (Yvelines) était bouclé, mercredi 1er octobre dans la soirée. Le Raid venait déloger un forcené qui avait menacé des policiers au fusil. L’homme de 61 ans s’est donné la mort.

L’intervention du Raid n’aura pas permis d’éviter le drame. Un homme de 61 ans qui avait menacé les forces de l’ordre au fusil, mercredi 1er octobre en fin d’après-midi, a été retrouvé mort à son domicile à l’entrée des policiers d’élite.

Ce jour-là vers 18h30, la police intervient pour un «différend familial» dans un pavillon de l’allée des Meuniers, à Verneuil-sur-Seine. À leur arrivée sur place, les fonctionnaires se retrouvent face à un individu menaçant, muni d’un fusil de chasse. Il les braque avec son arme et se retranche dans sa chambre, selon une source policière présente sur place hier soir. «Les policiers sont rentrés dans le domicile, ils sont tombés sur lui, précise-t-elle. Ils ont récupéré sa femme et se sont cachés dans la maison avant de repartir. Ça a duré plusieurs minutes.»

Arrivée du Raid peu avant 21h

Immédiatement, le quartier est bouclé par la police. L’électricité et le gaz sont coupés. Le Raid est saisi à 19h15. Il arrive vers 20h50.

S’entame alors la phase de négociations. Pendant près d’une heure, les policiers d’élite ont cherché à prendre contact avec le forcené «par téléphone et à l’aide d’un mégaphone», explique Dominique Lepidi, directeur de cabinet du préfet des Yvelines, présent sur les lieux dans la soirée : «Sans aucune réponse de sa part, nous étions dans l’impasse. Le Raid est donc intervenu, à 22h30.»

À 100 mètres de là, un bruit sourd, correspondant à celui d’une porte qu’on enfonce, a été entendu. Le Raid découvre alors le pauvre homme, dans sa chambre, baignant dans son sang, comme l’indique un policier présent sur place. Il s’était tiré une balle dans la tête avec son fusil de chasse.

Un retraité «sans histoire», selon le voisinage

«Le sang paraissait séché, ce qui laisse penser qu’il s’est suicidé vers 18h30, précise un gradé de la police présent sur place. Les fonctionnaires locaux qui étaient entrés dans le pavillon ont entendu un bruit sourd lorsqu’il s’est réfugié dans sa chambre. Ils ont pensé à une armoire qu’il aurait déplacé pour se barricader. Alors que c’était sans doute un coup de feu.»

L’homme, «un retraité sans histoire», d’après des voisins, souffrait de «problèmes psychologiques», indique une source policière. Selon nos informations, il laisse derrière lui un ou plusieurs enfants âgés de plus de vingt ans.”

 
Source : courrierdesyvelines.fr – article du 02 octobre 2014

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