Les deux auteurs présumés du braquage ayant visé en fin de journée une bijouterie Cartier proche des Champs-Élysées se sont rendus à la police, après avoir libéré l’otage qu’ils retenaient dans un salon de coiffure.

Les deux braqueurs qui retenaient ce mardi soir une personne en otage dans un salon de coiffure du XVe arrondissement de Paris, se sont rendus. Les deux hommes ont relâché leur otage, qui était un homme et non une femme comme indiqué au départ de source policière. Cet homme, indemne, serait le patron du salon.

C’est un appel au 17 d’un riverain qui a alerté les policiers en fin d’après-midi dans ce quartier touristique très fréquenté proche des Champs-Elysées et quadrillé par les forces de l’ordre en nombre, à quelques semaines des fêtes de Noël. Les deux malfaiteurs ont d’abord braqué une bijouterie Cartier, au 51 rue François 1er, aux alentours de 18h00. Un témoin indique qu’ils auraient menotté le vigile et se seraient retrouvés face à la police alors qu’ils sortaient de la bijouterie.

«Ils n’avaient pas l’air crédibles du tout»

Une jeune femme présente dans la boutique au moment des faits a raconté la scène à l’AFP: «Je ne les ai pas vus entrer car j’avais le dos tourné pour regarder des montres», a relaté Bénédicte, 34 ans. «Ils n’avaient pas l’air crédibles du tout, personne n’y croyait», a-t-elle poursuivi. Selon elle, «ils n’étaient pas agressifs du tout». «On s’est retrouvé dans une pièce tous allongés par terre, les mains derrière le dos». Il y avait dans le magasin trois clients et une dizaine de membres du personnel. «Ils se sont rendus compte qu’ils n’avaient pas assez de menottes pour attacher tout le monde… Ils ont attaché trois personnes», dit-elle, ajoutant encore une fois: «ils n’avaient pas l’air très pro, ça a pris un temps fou».

«Il y avait quelqu’un qui nous surveillait avec une kalachnikov pendant que l’autre a demandé à partir avec la responsable du magasin qui a ouvert des vitrines… Ils ont pris tous les solitaires et des montres avec des diamants». Selon cette jeune femme, «ils n’ont pas eu le temps d’ouvrir beaucoup de vitrines. Ils ont dû en ouvrir trois parce que, tout de suite, il y a eu des sirènes dehors, ça les a paniqués, ils ont demandé où était la sortie de secours». Les deux hommes sont sortis «avec la responsable du magasin».”

Source : Lefigaro.fr – article écrit par Anne-Laure Frémont le 26 novembre 2014

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