“La force d’intervention de la police nationale, nouvelle dénomination du GIPN, a été mis en état d’alerte hier dimanche. Ses hommes devaient se tenir prêts à intervenir à Petit-Quevilly, dans la banlieue de Rouen, pour neutraliser un tireur.
Il est autour de 17 heures. Un équipage de la brigade anti-criminalité est alertée par un témoin qui a entendu des détonations d’armes à feu, depuis le balcon d’un appartement dans un immeuble de la rue Stanislas Girardin.

Nouvelle détonation a l’arrivée des policiers
En arrivant sur place, les policiers découvrent au sol une douille percutée. Puis ils entendent une détonation et des bruits de réarmement de culasse. Ils demandent immédiatement du renfort et se mettent en sécurité dans le hall de l’immeuble pour ne pas être pris pour cible par l’éventuel tireur.
Un couple qui descend de l’escalier confirme avoir entendu des coups de feu. Les policiers lui demandent alors de rester a l’abri dans le hall.
Quelques instants plus tard, un homme surgit à son tour dans l’escalier. Il ne semble pas surpris de la présence des policiers. Il déclare venir de chez sa cousine qui habite au 4ème étage. Il précise dans un premier temps qu’il n’a rien entendu. Puis il se ravise et déclare que sa cousine est avec son compagnon dans l’appartement d’où ont été tirés les coups de feu.

Le tireur était aux toilettes…
Les forces de l’ordre enfilent casque de protection et gilet pare-balles et décident d’aller au 4ème étage voir ce qui se passe. Des leur arrivée sur le palier, ils ouvrent la porte du logement et découvrent une femme apeurée. Son compagnon, âgé de 35 ans, est dans les toilettes.
En inspectant rapidement le logement, les policiers constatent la présence d’une mallette en plastique ouverte contenant une arme de poing, six cartouches et un couteau de survie avec une lame crantée.

Pistolet d’alarme et cartouches à gaz

Deux nouvelles douilles percutées sont également retrouvées, une sur le balcon, une sur un meuble. Après vérification, il s’avère qu’il s’agit de cartouches à gaz et que l’arme est un pistolet d’alarme.
Interpellé, le tireur explique avoir acheté des munitions pour mettre dans son pistolet mais qu’elles ne rentraient pas dans le chargeur. Les coups seraient alors partis accidentellement.
Le suspect a été placé en garde à vue le temps de vérifier ses dires.
La force d’intervention de la police nationale n’a pas eu à intervenir.”
 
 
Source : www.infonormandie.com – article écrit le 24 aout 2015

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