C’est le principal théâtre du drame qui s’est joué hier : près d’une centaine de personnes a perdu la vie dans la fusillade et la prise d’otages survenues au Bataclan. Que s’est-il passé exactement ? Récit des heures d’angoisse.

[Mis à jour le 14 novembre 2015 à 16h04] Ce vendredi 13 novembre, le concert du groupe de rock américain Eagles of death metal affichait complet au Bataclan (la salle peut accueillir jusqu’à 1500 spectateurs). Peu avant 22 heures, quatre hommes armés de fusils automatiques et bardés de ceintures d’explosifs, ont fait irruption par les portes situées à l’arrière de la salle. Un témoin raconte : “Il y a eu comme des pétards qui sont devenus de derrière. On n’a pas réalisé vraiment, on pensait que ça faisait partie du concert. Les gens commençaient à se coucher autour de nous. On a pris peur”.

Un autre témoin, interrogé sur iTélé, raconte : “Le concert avait commencé depuis 30 minutes. On s’est retournés, on a vu deux jeunes, avec des mitraillettes qui tiraient dans la foule”. Certains spectateurs parviennent à se réfugier dans les balcons, à sortir de la salle ou à se cacher dans les toilettes. Jasmine, jointe par BFM TV, a également été témoin de l’attaque : “J’ai vu deux fous arriver”. “Pour survivre, je me suis avancée sous un corps. Puis je suis allée aux toilettes”, glisse-t-elle, la voix brisée par l’émotion. “C’était un carnage et un calvaire. J’ai jamais vu autant de personnes mortes autour de moi de toute ma vie”. La jeune femme précise que les assaillants justifisent leurs actions par la situation en Syrie (lire : les propos des terroristes dur la Syrie).
 

L’assaut du Raid au Bataclan est lancé vers minuit et demi

Entre 22h et 0h30, les spectateurs sont retenus en otage par les quatre terroristes. Vers 0h30, le RAID donne l’assaut. Trois des assaillants actionnent alors leur ceinture d’explosifs, le quatrième homme est abattu par les unités spéciales de la police. Durant l’assaut, les chaînes d’information en continu sont sommées de ne pas diffuser d’images en direct autour du Bataclan. iTélé, BFM TV… retransmettent donc en différé les images tournées près de la salle. A l’issue de la riposte du Raid, un témoin parle de “carnage” dans l’enceinte. Le bilan s’élève à plus de 80 morts boulevard Voltaire, et à plus de 200 blessés.

Au lendemain du drame, les attaques ont été revendiquées par l’Etat islamique et les autorités commencent leur enquête. iTélé affirme qu’une voiture noire suspecte immatriculée en Belgique a été retrouvée aux abords du Bataclan. Il se trouve qu’un homme de 51 ans, originaire de Monténégro, a été arrêté il y a quelques jours sur l’autoroute A8 entre Salzbourge et Munich, selon les informations de la radio Bayerisches Rundfunk relayées par Le Figaro. Cet individu était en possession de pistolets, de grenades et d’explosifs et semblait se diriger vers Paris. La police n’a pour l’instant pas établi de lien entre cet homme et les attaques de vendredi soir.

Un assaillant identifié par la police
Un assaillant aurait pu être identifié grâce à son ADN après que la police a retrouvé l’un de ses doigts sectionnés. Il s’agirait d’un Français qui pourrait être originaire de l’Essonne, selon France Info. D’après les informations de ce même média, il serait né en 1985 et aurait fait l’objet d’une fiche S de la DGSI.”
 
 
Source : L’internaute.com – article écrit le 14 novembre 2015 par Marie Rialland
 

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