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“Une douzaine d’interpellations ont été effectuées ce mercredi matin à Grigny (Essonne) à la suite de l’attaque d’un RER D. Le samedi 16 mars, une vingtaine de jeunes avaient attaqué et dévalisé les occupants d’une rame à Grigny avant de prendre la fuite dans le quartier voisin de Grigny 2.
C’est dans cette cité que la vague d’interpellations s’est déroulée dès 6 heures. Près de deux cents policiers dont les membres du GIPN et du Raid étaient présents. Des guetteurs ont hurlé pour prévenir de l’arrivée des forces de l’ordre. Sans succès. Les équipes étaient déjà devant les portes des suspects, pour la plupart des mineurs âgés de 15 à 17 ans. Le directeur départemental de la sécurité publique, le patron de la police en Essonne, Luc-Didier Mazoyer, supervisait lui-même une équipe d’interpellation.
Lors des perquisitions, les enquêteurs ont retrouvé les vêtements que les auteurs présumés des faits portaient sur eux au moment de l’attaque. Des cartes d’identité de victimes ont également été découvertes au domicile de certains mineurs. Des objets du butin ont aussi été saisis.
A 7 heures, des équipes du Raid sont parties interpeller des suspects dans d’autres départements d’Ile-de-France. Une opération était notamment en cours à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Peu avant 8 heures, les personnes arrêtées à Grigny étaient conduites à Evry pour être entendus par la police. Au même moment, les abords de la gare, limitrophe du quartier, étaient encore sécurisés par les forces de l’ordre. Des arrestations étaient en cours dans d’autres endroits de la ville. Des mères de famille auraient également promis de livrer leur fils, absent au moment de l’interpellation.
La sûreté départementale de l’Essonne a travaillé à partir de la vidéosurveillance de la gare et ses alentours durant dix jours pour reconnaître et trouver les agresseurs présumés des passagers du train. Ce soir-là, vers 22 heures, le gang avait ratissé l’intégralité d’un RER et dérobé portables, argent et autres objets personnels. «Une attaque de diligence des temps modernes», avait résumé une source policière. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’était rendu sur place trois jours plus tard et avait demandé à toutes les victimes de porter plainte.”
 
Source : Le Parisien.fr – article écrit par Florian Loisy le 27 mars 2013

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