Les hommes du RAID ont mené une opération antiterroriste, ce mardi matin à Besançon. Peu d’informations filtrent sur les détails de leur intervention. Un homme aurait été interpellé.
 
Les rares témoins décrivent des fourgons avec à leur bord, des agents cagoulés. Une équipe du RAID a été aperçue sur la rocade de Besançon, une première fois dans la matinée. Un second automobiliste, lui, dit l’avoir vue vers 9h à proximité de La Malcombe. Un autre passant raconte avoir vu ces fameux « hommes en noir » vers 10 h à Chamars, à deux pas du commissariat de police. Ils étaient là. En action. Discrets comme toujours, dans la mesure du possible.
Seule certitude : leur mission de ce mardi s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Contacté ce mercredi, l’état-major du RAID, à Paris, refuse d’en dire davantage : « Lorsqu’il s’agit d’une opération de cette nature, on ne communique rien ». Une confirmation tout de même : « tout s’est bien passé ». Silence radio également du côté de la police locale, qui a été bien sûr avisée, mais à qui ordre a été donné de rester discrète.
L’opération était pilotée par le parquet antiterroriste de Paris. L’équipe du RAID – une quinzaine de policiers au total venus des antennes de Nancy et Strasbourg – semble avoir procédé à l’interpellation d’un homme. Lequel n’a pas été maintenu en garde à vue à Besançon même.
 

Situation similaire à Belfort en mai dernier
L’irruption des superhéros de la police dans la capitale comtoise n’est pas sans rappeler ce qui s’était passé le 30 mai dernier à Belfort. Au petit matin, les hommes du RAID, secondés par les militaires de Sentinelle, étaient allés cueillir un homme d’une trentaine d’années, à qui était reprochée « une infraction à caractère terroriste ». Il s’était rendu par le passé en Syrie, et était soupçonné d’avoir rejoint l’État Islamique.
Le « client » du RAID avait été d’abord placé en garde à vue à Belfort, puis transféré à la direction générale de la sûreté intérieure (DGSI) de Levallois-Perret. Dès lors qu’il s’agit d’affaires en lien avec le terrorisme, la garde à vue peut se prolonger jusqu’à 96 heures.”

 
Source : L’Est Républicain – article écrit le 19 juillet 2017 par Willy Graff
Photo © Alexandre Marchi

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