Dix hommes du RAID-Nancy ont reçu, ce samedi, à la mairie, l’insigne marquant leur appartenance définitive à l’unité d’élite. Un moment fort.
 
Un petit morceau de métal qui a l’air anodin comme cela. Il est pourtant précieux. Au point qu’il n’a pas de prix. Sa valeur ne se calcule pas en euros. Elle provient des efforts qu’il faut fournir pour l’obtenir et des quatre lettres qui figurent dessus : RAID. L’unité d’élite de la police.
Celle qui était en première ligne lors des attentats de Paris en novembre 2015.
Ce samedi, dix membres de l’antenne de Nancy du RAID ont reçu ce fameux insigne lors d’une cérémonie à l’hôtel de ville. Il est attribué au bout de deux ans de service chez les super-flics.
« Cet insigne est un brevet qui marque l’appartenance définitive à la famille RAID. Vous pouvez partir par la suite mais où que vous alliez vous resterez toujours un membre du RAID. C’est la reconnaissance d’une solidarité infaillible », développe « Chris » le patron de l’antenne RAID de Nancy.
Une antenne qui a été créée il y a deux ans et qui, comme les hommes qui la composent, a eu l’occasion de faire ses preuves.
Elle a réussi à déloger une quinzaine de forcenés et mené une soixantaine d’arrestations dangereuses liées au terrorisme ou à la criminalité organisée.

 
L’inter la plus éprouvante
Encore dernièrement, elle a participé à Strasbourg à la traque du terroriste responsable de la tuerie du marché de Noël.
Mai s l’intervention la plus marquante remonte à cet été à Epinal où le RAID de Nancy a dû aller chercher, en pleine canicule, un schizophrène en crise qui était armé et enfermé chez lui. L’homme avait balancé une partie de ses meubles et de ses affaires dans la cage d’escalier et son appartement était un capharnaüm.
« Pendant trois heures, nous avons dû nous frayer un passage jusqu’à lui. Sous une chaleur d’enfer. C’est l’inter la plus éprouvante physiquement que nous ayons eue », confie le chef du R AID Nancy. Autre intervention qui reste dans sa mémoire : l’arrestation d’un légionnaire retranché à Vandœuvre avec les enfants de sa compagne. « Nous avons réussi à sortir les enfants sains et saufs. C’est quelque chose de très valorisant ! »”
 
 
Source : L’Est républicain – article écrit par C.G le 13 janvier 2019
Photos © Alexandre Marchi

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