Le Grignerot de 29 ans avait agressé un homme au couteau le 10 août dernier. Placé en garde à vue, il avait réussi à s’enfuir peu après du commissariat.

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Mardi, 6 heures. Les policiers d’élite du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale) et la brigade canine investissent le quartier de la Croix-des-Rampeaux, avenue de la Liberté, à Grigny. Ils viennent déloger un homme de 29 ans, recherché depuis près de deux semaines.

Clap de fin

Cet habitant de Grigny, suspecté de violences volontaires avec arme et d’évasion, est interpellé sans difficulté. Durant la perquisition, les policiers trouveront un pistolet automatique dans sa cave et des passeports qui ne lui appartiennent pas. Clap de fin d’une cavale qui durait depuis près de quinze jours.

Tout a commencé durant la soirée du 10 août dernier, dans le même quartier. Le suspect, qui était en état d’ivresse, aborde deux jeunes femmes dans la rue. Elles attendent le frère de l’une d’elles, habitant de l’Isère et âgé de 21 ans, qui les accompagne à un mariage. Quand celui-ci arrive, il n’apprécie pas vraiment l’attitude du Grignerot.

Le ton monte rapidement entre les deux hommes. Une bagarre éclate, au cours de laquelle le jeune Isérois est poignardé au bras et au mollet. Des blessures qui lui vaudront 10 jours d’ITT. Mais le Grignerot ne s’arrête pas là et file chercher un pistolet automatique chez lui pour menacer sa jeune victime, avant d’être finalement interpellé quelques instants plus tard.

L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais le suspect de 29 ans n’a pas dit son dernier mot. Peu de temps après son placement en garde à vue, le dimanche 11 août à 00 h 30, il s’évade du commissariat de Givors.

Selon la police, il se serait enfui en blessant un policier (2 jours d’ITT). Une version que l’intéressé conteste. Présenté jeudi au parquet de Lyon, il a reconnu l’évasion mais indique avoir simplement échappé à la vigilance de ces geôliers en se démenottant puis en courant dix minutes pieds nus sans être inquiété.

Placement en détention

Devant le juge des libertés et de la détention, l’homme a aussi reconnu avoir porté les coups de couteau mais conteste en partie le déroulement des faits, estimant qu’il était lui-même menacé.

L’information judiciaire qui a été ouverte à son encontre pour les chefs de violences volontaires avec usage ou menace d’une arme, évasion et recel de vol (le pistolet et des passeports retrouvés chez lui ne lui appartenaient pas), aura pour mission de faire toute la lumière sur cette affaire.

Hier, Le juge des libertés et de la détention, suivant les réquisitions du ministère public, a décidé du placement en détention provisoire du Grignerot, notamment en raison des risques de réitération des faits et de pressions sur la victime.”

Source : leprogrès.fr – article écrit par Xavier Alloy le 30 août 2013

 

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