“L’origine de la dispute n’est pas connue. Ses impressionnantes conséquences si. Sur les coups de 14 h hier, un équipage de police secours est alerté d’un différend de voisinage dans la plutôt calme rue Sainte à Marseille (7e).
La soixantaine, deux hommes échangent de vives insultes. Les riverains s’inquiètent. Des coups sont portés.
À l’arrivée des policiers, l’un d’eux se réfugie dans son appartement.

Sur le palier, des bruits sourds comme des meubles déplacés sont perçus.

L’homme âgé de 66 ans, vivant seul et souffrant de problèmes psychiatriques, semble se barricader.

Plus inquiétant, un bruit de culasse est entendu. Arme de poing ? Fusil ? Difficile de savoir ce qu’il se trame avec précision.

Principe de précaution oblige, l’alerte est étendue. Des renforts de police arrivent sur place. Deux véhicules des marins-pompiers se positionnent en bas de la rue. Des agents de Gaz de France sont missionnés pour couper l’alimentation de peur d’une explosion.

 

Rien n’a été découvert

La scène est ainsi figée pendant près d’une heure, juste le temps d’attendre l’arrivée d’une unité du RAID, habilitée à gérer ce genre de situation où la présence d’une arme est suspectée.

Du balcon, le forcené dispose d’un champ de tir idéal sur la rue.

Un large périmètre de sécurité est délimité. Ni entrée, ni sortie, le quartier est confiné.

Le public massé derrière les rubalises observe avec inquiétude la scène.

Passé 15 h, le RAID arrive.

À la hâte, les badauds sont priés de s’écarter le plus possible au cas où il y aurait un échange de tirs.

Les secondes paraissent des heures. Curiosité malsaine, certains sont en attente de tirs. Rien de tel n’arrivera.

Après une brève discussion, l’homme de 66 ans aurait de lui-même ouvert la porte.

Au balcon, un agent du RAID, pouce levé, signale que la situation est sous contrôle.

Dans le calme, les uns après les autres, les agents d’élite quittent la scène.

Pas le forcené désormais menotté, le temps de la perquisition dans son appartement de deux pièces.
Une arme est recherchée. Peine perdue. À l’heure où nous mettions sous presse, rien n’avait été découvert.
Le visage dissimulé sous une veste, le “retranché” est emmené au poste de police pour s’expliquer sur les menaces adressées à son voisin.”
 
 
Source : Laprovence.com – article écrit le 15 octobre 2018 par Eric Miguet
 Photo © Dominique Marché
 

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