“Le mandat de dépôt a été prononcé hier après-midi. L’individu interpellé vendredi matin dans la cité des Amandiers, à Carpentras (lire notre précédente édition), dort désormais à la prison du Pontet.
Il serait le complice du Carpentrassien que tous les policiers du Vaucluse et bien plus recherchent. Un homme âgé d’une vingtaine d’années. En cavale depuis près de deux jours. À la différence de son ami, lui a réussi à échapper aux forces de l’ordre, un fusil à lunette entre les mains, lorsqu’ils ont cherché à les contrôler dans leur voiture.
Malgré le déploiement de forces dans la cité carpentrassienne et l’envoie d’une quinzaine d’hommes du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale), l’individu a su passer entre les mailles du filet. Emportant son arme avec lui.
Une information Judiciaire ouverte
Le Parquet d’Avignon a ouvert une information judiciaire des chefs de “violences volontaires, en réunion et avec arme” et de “dégradation par moyen dangereux”.
Car si les deux Carpentrassiens ont voulu prendre la fuite en voyant la voiture de police, c’est probablement parce qu’ils se pensaient repérés…
Les policiers sont persuadés que le duo est à l’origine de coups de feu tirés dans le quartier de la Reine-Jeanne à Avignon. Des faits qui ont eu lieu quelques dizaines de minutes avant ceux de Carpentras. Leur Renault “Clio”e est la même que celle décrite par des témoins. Idem pour l’arme.
Les enquêteurs de l’antenne Avignonnaise du SRPJ (service régional de police judiciaire) de Montpellier ont prélevé plusieurs douilles de gros calibres devant l’établissement visé.
Dans notre précédente édition, un proche de l’enquête n’hésitait pas à dire qu’il s’agit de projectiles capables d’abattre « un buffle ».
Les balles ont traversé la grille métallique du snack. Les vitres. Et se sont logées dans les murs intérieurs.
Les enquêteurs se concentrent aussi sur la motivation d’un tel acte. S’agirait-il d’une vengeance ? D’un acte d’intimidation ?
Rien n’est certain à ce stade des investigations.”
Source : Ledauphine.com – article écrit par Riad Doua le 25 mars 2013
