Châtellerault. Les policiers du RAID de Bordeaux sont intervenus hier soir dans un immeuble. Après deux heures de recherches, ils ont arrêté une personne .
 
Le suspect interpellé par le RAID hier soir à Châtellerault a été remis en liberté. L’enquête de la police judiciaire de Poitiers se poursuit.
 
C ‘est la première fois qu’on voit le RAID ici à la Plaine!, lance un habitant d’Ozon. Hier soir, vers 18h, une dizaine de policiers du RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) de Bordeaux investit l’immeuble du 1, rue Charles-Peguy au coeur du quartier d’Ozon devant un attroupement d’une centaine de personnes.
Les hommes de cette unité d’élite de la police nationale, casqués avec visière blindée, protégés par des boucliers, gilet pare-balles et armés de fusil d’assaut, recherchent un homme. « Ils sont entrés en groupe, ont ouvert la porte de l’immeuble et ont cassé la fenêtre et les volets de l’appartement du rez-de-chaussée. Ils sont aussi allés dans d’autres appartements », témoigne un des jeunes qui assistent, médusés, à l’intervention des forces spéciales. Les habitants sont tenus à l’écart. Deux policiers du Raid, assistés des policiers locaux en retrait, montent la garde devant l’immeuble pendant que leurs collègues cherchent leur « cible » dans les appartements. « On ne sait pas s’il y a quelqu’un qui est retranché, mais ils cherchent », raconte un autre résidant.
 
Une personne interpellée
Peu après 20h, on s’agite devant l’immeuble. Une berline noire se positionne à l’entrée. Des enquêteurs en civil avec le brassard fluo, sortent. Accompagnés des hommes du RAID qui entourent une personne dont le visage est dissimulé sous une couverture. Le suspect qu’ils viennent d’interpeller s’engouffre dans la berline banalisée. Les policiers repartent sous les huées et quelques mots doux: « Rentrez chez vous là! Rentrez à Bordeaux! »
 
Un lien avec les coups de feu des Renardières?
Selon nos informations, cette intervention du RAID serait en lien avec l’affaire des coups de feu des Renardières (un quartier voisin) du 11 septembre dernier. Des coups de feu qui avaient été tirés en plein après-midi près d’une école (un impact de balle dans la porte d’une habitation ainsi qu’une ou deux taches de sang sur la route) et qui avaient créé une vive émotion au point qu’une cellule psychologique avait été mise en place à l’école les jours suivants.
Depuis, dans cette affaire confiée à la PJ de Poitiers qui enquête dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour tentative de meurtre (selon une source proche du dossier), aucun suspect n’avait alors été arrêté. Jusqu’à hier soir.
Selon nos informations, la police recherchait un individu de 25 à 30 ans, signalé comme « dangereux », qui aurait eu un violent différend avec un membre de sa famille ce 11 septembre. Différend qui aurait donné lieu aux coups de feu.
L’audition en garde à vue de l’homme appréhendé hier soir à Ozon, chez un proche de sa famille, pourrait permettre d’en savoir un peu plus sur cette affaire mystérieuse, pour laquelle le parquet se refuse à tout commentaire.”
 
 
 
Source : Centre presse.fr- article écrit le 03 octobre 2017

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