Un résident de la route de Chartres a été interpellé, ce mercredi en fin de matinée, après un important déploiement de police. Le RAID a été mobilisé. Il souffrirait de problèmes psychiatriques.
 

Il n’aurait pas supporté le bruit des outils de la société d’élagage. Ce mercredi, en milieu de matinée, un habitant de la route de Chartres à Orsay est sorti de ses gonds.

Irrité par les nuisances causées par une équipe d’élagueurs en charge d’entretenir les espaces verts de la copropriété, l’homme les a menacés avec une arme depuis son balcon.

Dès le signalement donné par la police nationale, un dispositif est mis en place.

« Pour des raisons de sécurité, la rue a été bloquée entre 10 heures et midi, confirme le maire David Ros (PS). Compte tenu de la nature de l’intervention, le RAID a été appelé en renfort. »

La police municipale et les élus de la municipalité se sont également rendus sur les lieux.

Les policiers cagoulés et armés débarquent des camions

Un déploiement monstre qui a attiré l’œil des commerçants de la route de Chartres, tout proche du centre-ville.

Et quelques curieux. « On ne pouvait plus voir la rue depuis notre vitrine, plusieurs camions de police bloquaient la vue », indique une employée de l’agence immobilière voisine. « Il y avait sept à huit voitures de police, raconte un passant. Les policiers sont sortis cagoulés et armés des camions noirs du RAID. Je me suis dit : d’habitude, on voit ça à la télé, ça doit être du sérieux ! ».

Réfugié dans son appartement, l’homme est finalement appréhendé sans difficulté par le RAID. L’arme brandie s’est avérée factice.

Selon nos informations, il souffrirait de problèmes psychologiques. « Il menaçait depuis quelques temps les voisins de la résidence, sans pour autant les avoir pointés avec une arme », confie un habitant d’Orsay présent sur les lieux ce mercredi matin. Pour interpeller un seul gars, cela a pris des proportions dingues. »

La ligne 1 des Cars d’Orsay a été déviée le temps de l’intervention des forces de l’ordre tout au long de la matinée.

L’arrêt « Chartres » n’était pas desservi. Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme a été placé en garde à vue dans la foulée de son interpellation.

Les élagueurs menacés ont, quant à eux, déposé plainte.”

Source : Leparisien.fr – article écrit le 12 février 2020 par

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