Créée en octobre 1998 sous l’appellation de Brigade de Dispersion et d’Intervention (BDI), elle change d’appellation l’année suivante pour prendre celle de Brigade D’Intervention (BI).
La Brigade d’Intervention est l’unité d’intervention de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC).
À ce titre, elle participe aux missions de protection des hautes personnalités française et étrangères sensibles, en appui du SDLP, avec la mise en place de tireurs de haute précision.
De par sa technicité en interventions en hauteur (TIH), elle apporte son expertise afin de pouvoir gérer des missions sensibles d’interpellations en milieu vertical d’individus pouvant présenter un caractère de violence ou de dangerosité.
Elle assure également la sécurisation et la détection d’individu au niveau des points bas (catacombes, carrières et égouts) avec l’appui de la Brigade canine.
Par ailleurs, elle apporte son expertise aux autres services des différentes directions de la Préfecture de Police de Paris (DRPP, DRPJ, DSPAP, DOSTL, DOPC) lors d’interpellations judiciaires sensibles.
Depuis 1998, elle renforce en cas de crise (terrorisme, prise d’otage) la Brigade de recherche et d’intervention de la Préfecture de Police (BRI-PP) dans ses missions de libération d’otages, de lutte contre le grand banditisme et le contre-terrorisme, formant le premier cercle d’intervention de la Brigade anti-commando (BAC) de la Préfecture de Police.
En 2009, création de la force d’intervention de la Police nationale (FIPN) dont les trois composantes sont : le RAID, les GIPN et la BAC (BRI-PP et BI).
Ce qui a conduit pour la première fois en 2015 le déclenchement de la FIPN sont les attentats de Charlie Hebdo. La Brigade d’Intervention a participé à la traque des frères Kouachi aux côtés de la BRI-PP et du RAID.
Et à l’issue a donné l’assaut à l’hyper Casher avec le RAID et la BRI-PP contre le terroriste Amedy COULIBALY.
Le 13 novembre 2015, la BI est de nouveau intervenu aux côtés de la BRI-PP et du RAID pour donner l’assaut à l’intérieur du Bataclan.
Le 18 novembre 2015 à St-Denis, toujours aux côtés de la BRI-PP, la BI est appelée en soutient lors de l’assaut du RAID sur le terroriste djihadiste Belgo-Marocain Abdelhamid ABAAOUD.
En 2016, suite à des désaccords avec la BRI-PP, la BI est contrainte de quitter la composante BAC (Brigade Anti Commando) et est donc écartée de la FIPN.
De 2017 à 2020 la BI intègre le convoi présidentiel suite à une formation effectuée au RAID et à Nîmes avec le GSPR, effectuant donc la mission S1 et S3 lors des déplacements Présidentiels en île de France (mission effectuée aussi par le RAID et le GIGN).
Actuellement, cette unité est composée de 35 opérateurs encadrés par 7 FTSI et 2 TIH 3. Les opérateurs de la BI sont sélectionnés suite à une semaine de tests draconiens (épreuves physique, tir, simulation GTPI, varappe, natation, sports de combats, test de cran, résistance à la fatigue et au stress…).
Les nouveaux opérateurs qui intègrent la Brigade d’Intervention sont soumis à une formation technique et tactique au même titre que les unités opérationnelles d’intervention (RAID, BRI-PP, GAO).
Environ huit semaines de formation et de tir. Cela comporte le tireur qualifié arme de poing (TQ AP), tireur qualifié arme d’épaule (TQ AE), tireur haute précision (THP). TIH 1 et 2 (formation escalade) ainsi qu’une formation tactique de cinq semaines environ.