Le RAID à l’entrainement dans un TGV – Photo © Gilles Rivet

Quand on évoque le RAID, on pense à une colonne d’assaut avec des hommes surprotégés, armés, cagoulés, casqués attendant des heures derrière une porte attendant de pouvoir intervenir…. ce sont les hommes de la section d’intervention, la S.I comme ils l’appellent.



Avec un matériel avoisinant les 40 kilos de protection balistique (gilet et casque avec visière par balles), les poches accrochées sur le gilet (chargeurs supplémentaires, premiers soins, radio, …), les deux armes de poings, l’arme longue (fusil d’assaut ou autre), ces policiers doivent savoir intervenir rapidement même après plusieurs heures d’attente, souvent dans des endroits inconfortables, pour interpeller des individus ou neutraliser physiquement dans le cadre de la légitime défense. A la tête de la colonne, un ou plusieurs hommes portent un bouclier.

Les policiers du RAID doivent savoir intervenir dans tous les espaces ; appartement, maison, hangar, avions, bateaux, trains, etc.

Les entraînements sont légion, de tout temps, qu’il pleuve ou qu’il neige.

L’apprentissage est long et la formation continue.

Ces rippers, comme on les surnomme, font du sport pour pouvoir supporter le volume important des entrainements tactiques ou des missions. Boxe, Mixed Martial Arts, judo, ju jutsu, musculation….

Photo © Stephane Bommert

Outre les muscles, les policiers du RAID travaillent autant l’aspect psychologique.



En tenue lourde, en costume pour une mission de protection rapprochée ou en CPT (Close Protection Team) – protection rapprochée d’ambassadeur dans des pays à risques ; les hommes du RAID s’adaptent à toutes les situations.

Policiers du RAID à l’ambassade de France à Kaboul, Afghanistan



Les schémas tactiques appris à l’entrainement leur permettent de pouvoir répondre à toutes les menaces.

Les Sections d’Intervention sont activées pour  :

– interpeller des individus dangereux liés au grand banditisme/terrorisme ou individus dangereux.

– interpeller des preneurs d’otages ou forcenés

– mettre fin à des tueries de masse

– assurer des missions de protection rapprochée, parfois avec le SDLP (Service De La Protection)

– sécuriser un grand événement type G8, commémorations importantes où plusieurs chefs d’État seraient présents.





Plusieurs fois par semaine, ces hommes entretiennent leurs réflexes et automatismes lors d’entrainements tactiques dans leur CQB (Close Quarter Battle) ou dans des sites à l’extérieur de leur base.

Ils sont d’excellents tireurs, des deux mains, et les armes n’ont pas de secrets pour eux.

Il est demandé aux opérateurs de la Section d’Intervention de se spécialiser dans une ou plusieurs spécialités ; varappe, effraction et Tir de Précision.

Les opérateurs peuvent à terme, combiner plusieurs spécialités comme négociateur et varappeur par exemple.



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