« J’ai voulu raconter la police de l’intérieur, en dévoiler les coulisses et les chausse-trappes, les errements, les tâtonnements et les échecs comme les indéniables réussites. Cette vérité-là peut déranger. Elle est pourtant devenue nécessaire. Flic de terrain, je n’ai jamais eu le goût des courtisaneries, des intrigues de couloir si fréquentes dans les sphères de la » haute police « .
Sous la cagoule noire du RAID ou protégé par l’anonymat d’une voiture de PJ banalisée, au cours de mes trente années de carrière, je n’ai aimé que cela : le » terrain « , qu’il soit maquis corse ou lande basque trottoir de Paris ou bidonville haïtien »