Le GIPN s’exporte auprès des autres polices

Le choix de Saint-Malo n’est pas anodin pour la direction de la coopération internationale : l’ambition est de séduire les stagiaires pour créer du réseau, et que d’autres viennent. Une belle carte à jouer pour l’école de police parfaitement située et équipée à Rocabey.

Du haut des silos, la vue est magnifique, mais la descente est un peu raide !

150 missions chaque année

Cette session de quinze jours est animée par le GIPN. Même si ces hommes hyper-entraînés sont connus avant tout pour leur maîtrise des forcenés et des preneurs d’otage, leur philosophie est d’abord de négocier. « Notre priorité est d’interpeller. Un mort est toujours un échec à nos yeux. » Le groupe de l’ouest, basé à Rennes, effectue 150 missions en tout genre chaque année.

L’envers du décor, c’est la minutie et la complexité des interventions : vertigineuses par exemple s’il faut descendre d’un immeuble de plusieurs étages. Les silos du quai Duguay-Trouin s’y prêtent à merveille. Pleines d’intensité s’il s’agit de simuler l’arrestation de deux braqueurs armés réfugiés dans des bâtiments. Cette fois, c’est la caserne de Lorette qui permet une reconstitution impressionnante, sous les yeux admiratifs d’un groupe de futurs adjoints de sécurité en fin de formation.

Tout y est, depuis le sniper, le négociateur, la progression en groupe, les pistolets d’exercice, les boucliers, les casques lourds, les gilets pare-balles, le bélier hydrolique d’une puissance de huit tonnes ; avec les pièces investies une par une, et l’assaut jusqu’au menottage final.”

À la caserne de Lorette, les hommes investissent un immeuble cachant des malfaiteurs armés.

Source : Ouestfrance.fr – article écrit par Gérard Lebailly