Ils s’entraînent deux fois par jour, cinq fois par semaine. Surpréparés et suréquipés, les vingt-quatre membres du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) de Lyon ne sont pas là pour plaisanter. Ce jeudi matin sur le site de Montluc (Lyon IIIème), ils ont accueilli Abdelmalek, un adolescent de seize ans qui tente de guérir d’un cancer du foie. Son pronostic est toujours réservé.

Le jeune homme, qui “rêve depuis tout petit” de devenir policier, a pu approcher les forces spéciales pendant quelques minutes et échanger avec eux sur leur profession hors du commun. “Ce sont comme des Dieux pour moi, je suis vraiment super-content de les rencontrer”, murmure-t-il timidement en enfilant un gilet pare-balles.

“Notre image est erronée”

“Nous sommes comme tous les autres policiers, sauf que nous sommes davantage entraînés que la moyenne. L’image qui transparaît dans les films et les séries est un peu erronée”, répondent-ils. Après avoir pris plusieurs armes en main, Abdelmalek a eu le privilège de faire un tour de fourgon blindé.

Petit bémol, blessé à la cheville droite, il ne pourra pas descendre en rappel avec ces superflics, comme initialement prévu. Mais, le temps d’une journée, il aura pu un peu oublier sa maladie.”

Source : metronews.fr , article écrit le  juin 2013