« Des changements se produisent dans le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). La commissaire Sophie Hatt est nommée mardi chef de la sécurité en prenant la tête de ce groupe. De plus, les gendarmes font leur retour au GSPR aux côtés des policiers.

« Une meneuse d’hommes »

Première femme à ce poste sous la Ve République, Sophie Hatt va veiller à la protection totale du nouveau Président de la République. À 44 ans et mère de trois enfants, elle serait « une meneuse d’hommes », écrit Europe1.fr.

Sa nomination à la tête du GSPR ne doit rien au hasard. C’est Lionel Jospin qui l’aurait recommandée à François Hollande. En effet, l’ancien Premier ministre doit beaucoup à cette femme.

C’était lorsque la commissaire assurait la protection de Lionel Jospin au sein du Groupe de sécurité du Premier ministre. À Bir Zeit, le chef de gouvernement est violemment pris à partie par des centaines d’étudiants palestiniens, qui n’apprécient pas ses propos tenus sur le Hezbollah.

Sous les caillasses qui « pleuvent » dans le dos, Sophie Hatt et son équipe exfiltrent Lionel Jospin de l’université, avec succès.

Le retour des gendarmes

Cette femme va donc diriger une centaine de personnes à l’Elysée, dont les gendarmes, en plus des policiers.

Écartés sans ménagement de la protection rapprochée de Nicolas Sarkozy, les gendarmes font avec François Hollande leur retour dans le GSPR aux côtés des policiers.

Vingt gendarmes du GIGN vont être intégrés à partir de jeudi dans le GSPR pour participer à la protection rapprochée du président. Au total le GSPR comptera 60 hommes et femmes : avec 40 policiers et 20 gendarmes.

Les vingt gendarmes sont issus de la Force sécurité protection (FSP) du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ils sont dirigés par un lieutenant-colonel, adjoint de la commissaire Sophie Hatt.

Congé abrupt en 2007

Le 15 mai 2007, à la veille de l’installation de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’officier de gendarmerie qui commande alors le GSPR est convoqué entre deux portes par un membre du cabinet qui lui signifie en quelques minutes la fin de sa mission.

Un congé abrupt qui choquera dans la gendarmerie mais qui illustre la défiance de Nicolas Sarkozy pour un corps qu’il n’avait pas ménagé lors de ses passages au ministère de l’Intérieur.

Les gendarmes quittent alors le GSPR dont les effectifs sont portés à la centaine mais uniquement des policiers. »

Source : Ouest-france.fr – article écrit le 1er juin 2012

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