Braquage, guet-apens, forcené… les faits se sont suivis sans se ressembler.

Meutre à la Ciotat

A Cavaillon, la nuit de vendredi à samedi fut moins bleue que blanchepour la police, tant municipale que nationale. Vers 20 h, un agent du centre de surveillance urbain (CSU) constate, sur ses écrans, que deux caméras, installées dans le quartier du Dr-Ayme, ont cessé de fonctionner.

Guet-apens au Dr-Ayme

L’agent “éborgné” prévient les patrouilles qui, pour l’heure, sont mobilisées en centre-ville, dans le cadre du plan anti-hold up. L’une d’elles se rend enfin au pied des caméras, vers 22 h. Soudain, alors que la voiture circule à faible allure dans le quartier, le pare-brise éclate, traversé par une pierre. Quatre individus prennent la fuite, mais l’un des agents est touché à la tempe. Par chance, légèrement. Le globe de l’une des caméras sera retrouvé au sol, transpercé, peut-être par une balle.

Le GIPN donne l’assaut

Au même moment, rue Ferland, tout près du cours Gambetta, une violente dispute éclate chez un Cavaillonnais de 35 ans. Sa concubine finit par quitter le domicile. Mais l’homme, passablement ivre, se retranche avec leur nourrisson de 10 mois. Pire, il la menace de mort par SMS, dit détenir une Kalachnikov, et veut tout faire sauter. Affolée, la jeune femme se rend alors au commissariat. Les menaces y sont d’autant plus prises au sérieux que le forcené est déjà bien connu, notamment pour des faits de violences conjugales.

C’est le branle-bas de combat. Des équipages de la police nationale et municipale bouclent immédiatement le quartier, tandis que le GIPN de Marseille est appelé à la rescousse.

Près d’une quinzaine de policiers d’élite déboulent sur le cours Gambetta. S’en suit une longue phase de “vérifications”. Après s’être assuré que les lieux ne sont pas piégés et que le bébé ne risque rien, le groupe d’intervention lance finalement l’assaut vers 3 h du matin. La porte saute, les policiers entrent… et trouvent le forcené endormi et le nourrisson dans son lit. En revanche, aucune arme n’est découverte. Placé en garde à vue, l’homme devra faire l’objet d’une expertise psychiatrique, à la demande du parquet.

Un poids lourd braqué

La nuit est tout juste terminée lorsqu’une nouvelle alerte est donnée. Vers 8 h 30, une conductrice de poids lourd qui vient d’effectuer une livraison, fait une halte, route d’Avignon. Soudain, plusieurs hommes encagoulés surgissent d’un 4×4 devant elle et s’emparent du tracteur. Le camion sera retrouvé, peu après abandonné, chemin des Châteaux, aux Vignères. L’enquête, confiée à la PJ, pourrait s’orienter vers un projet de casse-bélier avorté.”

Source : La Provence.com – article du 11 décembre 2012

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