Depuis 17 h, deux habitants de la rue de Solre-sur-Sambre à Jeumont étaient retranchés chez eux, avec des bouteilles de gaz et des bidons d’essence. Ils voulaient tout faire exploser.
 
Forte tension ce jeudi après-midi rue de Solre-sur-Sambre, à Jeumont où un père et son fils s’étaient retranchés chez eux, menaçant de faire sauter leur logement avec des bouteilles de gaz et des bidons d’essences.
Tout a commencé en milieu d’après-midi. Un voisin des deux forcenés raconte : «  je suis passé devant chez le père, il était en train de préparer les bouteilles de gaz.
Il m’a dit qu’il voulait tout faire sauter. Sincèrement au début je croyais qu’il blaguait.  »

Mais l’homme était très sérieux, l’alerte a été donnée à la police.
En quelques minutes, un important dispositif de sécurité a été mis en place autour de la maison. «  Nous avons évacué quatre voisins les plus proches, indique les pompiers. Pendant ce temps, un dialogue s’est entamé entre la police et le père de famille qui étaient dans leur jardin en face à l’entrée.  »
Pendant ce temps, deux fourgons de police bloquaient les deux accès de la rue de Solre-sur-Sambre, provoquant d’importantes perturbations sur le trafic routier.
Douze pompiers de Jeumont étaient quant à eux prêts à intervenir au cas où la situation aurait dégénéré.
 
Différend familial ?
Le suspect et son fils âgé d’une vingtaine d’années ont expliqué leur intention de faire sauter l’ensemble du domicile familial. Le tout sur fond de divorce entre le père de famille et son épouse.
«  La séparation est difficile, cette famille est malheureusement connue dans le quartier.  », selon une source policière. «  Il ne voulait rien laisser à son épouse  », assure un riverain.
Les discussions n’ayant mené à rien, une équipe du RAID basée à Lille a été appelée sur les lieux. Mais entre-temps, les policiers locaux ont saisi une occasion pour interpeller les deux hommes en toute sécurité.
Ils ont été placés illico en garde à vue. Le renfort des hommes du RAID a donc été annulé
Peu après 18 h, les riverains ont pu regagner leur logement dans le calme. Les autorités ont quitté les lieux dans la foulée. Il ne restait sur place que l’épouse du forcené.
Cette dernière a dû trouver une solution de relogement chez des proches. Les services de GRDF avaient coupé l’alimentation en gaz de son logement par précaution.
L’épouse ne pouvait donc pas regagner son logement.”
 
 
 
Source : LaVoixduNord.fr – article écrit le 30 novembre 2017 par Morad Belkadi

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