« Deux Français de 23 et 29 ans, suspectés de préparer « une action violente à très court terme », selon l’Intérieur, ont été interpellés ce mardi 18 avril à Marseille. Ils étaient armés et recherchés depuis la semaine dernière. Leurs photos avaient été distribuées aux services de sécurité des candidats à la présidentielle.
19 h 30. Les deux hommes interpellés mardi à Marseille se préparaient à mener « une action violente, de manière imminente sur le territoire français, sans qu’on puisse déterminer avec précision le jour, le ou les cibles visées », a déclaré le procureur de Paris François Molins.
Un drapeau de l’État islamique avait été découvert au domicile de l’un des deux suspects, Mahiedine Merabet, en décembre 2016, a précisé le procureur, lors d’une déclaration à la presse.
Trois kilos de TATP, un explosif artisanal prisé des jihadistes, plusieurs armes, des sacs de munitions et un drapeau de l’Etat islamique ont été saisis mardi à Marseille dans l’appartement occupé par les deux hommes soupçonnés de préparer un attentat.
Dans cet appartement « d’étudiant », les enquêteurs ont découvert un fusil mitrailleur, deux armes de poing, un pistolet automatique, des sacs et boîtes de munitions, un silencieux et un couteau de chasse. Trois kilos de TATP, une grenade artisanale contenant du TATP, un sac de boulons, des mèches, des produits chimiques de conditionnement mais aussi des bouteilles d’acétone et d’eau oxygénée ont également été saisis, a détaillé François Molins.
15 h 55. Le procureur de le République de Paris, François Molins, tiendra une conférence de presse ce soir à 19 h 30 sur les arrestations à Marseille.
15 h 30. « Des opérations de sécurisation et de déminage sont en cours » rue de Crimée, dans cet arrondissement marseillais où les deux hommes ont été arrêtés « entre 10 heures et 11 heures », a précisé le ministre de l’Intérieur. Les deux hommes, de nationalité française, ont été arrêtés par la DGSI dans le cadre d’une enquête en flagrance ouverte à Paris le 12 avril pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.
Connus des services de police pour leur radicalisation, les deux suspects, Clément B., 23 ans, et Mahiedine M., 29 ans, ont déjà été incarcérés pour des faits sans caractère terroriste, a indiqué une source proche du dossier. Un des deux hommes arrêtés est « un brun d’1,70 m environ qui portait un jean », a témoigné à l’AFP Samy, un retraité qui dit avoir assisté à l’interpellation à proximité de la rue de Crimée dans ce quartier populaire de Marseille. Cette rue était bloquée par un important dispositif militaire, de policiers et de pompiers, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Une première enquête préliminaire avait été ouverte le 5 avril contre Mahiedine M., né à Croix (Nord), après la remontée d’indices attestant la préparation d’une action violente imminente, selon la source proche du dossier. Le 10 avril, une deuxième enquête similaire avait été ouverte contre Clément B., né en juillet 1993 à Ermont (Val-d’Oise). « Au fur et à mesure, il s’est avéré que les deux enquêtes se rapportaient au même projet », a indiqué la source.
Ces interpellations interviennent à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle, sur fond de menace terroriste très élevée en France, frappée depuis 2015 par une série d’attentats jihadistes, parfois de masse, qui ont fait 238 morts. Plus de 50 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour assurer la sécurité de l’élection, notamment dans les 67 000 lieux de vote, a rappelé M. Fekl. « 19 interpellations antiterroristes » ont eu lieu en mars en France, avait-il auparavant précisé dans une interview au Journal du Dimanche.
La France est particulièrement visée notamment car elle fait partie des pays intervenant en Syrie contre le groupe jihadiste État islamique. Cinq projets d’attentats ont été déjoués depuis le début de l’année 2017, après 17 en 2016, avait affirmé le 21 mars le Premier ministre Bernard Cazeneuve.
15 h 15. Selon une source policière de Montpellier, les services de sécurité ont mis le dispositif nécessaire à la protection de François Fillon vendredi dernier mais ne s’attendaient pas à ce qu’il soit attaqué ce soir là. Ils étaient plus inquiets concernant son meeting prévu à Nice lundi soir.
14 h 40. Selon les enquêteurs, ces deux hommes, des « revenants » susceptibles d’avoir combattu dans les rangs de l’EI en Syrie, s’apprêtaient à commettre un attentat en direction d’un QG d’un des candidats à la présidentielle.
14 h 30. François Hollande a salué ce mardi 18 avril une « prise remarquable » après l’interpellation à Marseille de deux hommes soupçonnés de préparer un attentat « imminent », à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle. « Tout ce que je peux dire, c’est que nos services et nos policiers ont travaillé de manière remarquable nous permettant d’arrêter deux personnes qui vont maintenant être confrontées devant des juges et des policiers pour que nous sachions exactement quelles étaient leurs intentions.
C’est une prise remarquable », a déclaré le président depuis Le Creusot. « Je voudrais vraiment saluer le travail qui a été mené par les services et par la police », a-t-il insisté. « Depuis hélas plusieurs années, nous sommes mobilisés contre le terrorisme et nous faisons en sorte de pouvoir empêcher, prévenir un certain nombre d’actions même si hélas nous avons été frappés comme chacun le sait », a aussi déclaré François Hollande, précisant que le procureur de la République de Paris, François Molins, donnerait « tous les détails de l’enquête ».
Deux hommes de 23 et 29 ans, soupçonnés de préparer un attentat terroriste « imminent » ont été arrêtés mardi à Marseille. Selon Marine Le Pen et l’entourage d’Emmanuel Macron, les photos des deux hommes avaient été distribuées jeudi aux services de sécurité des candidats à l’élection présidentielle. L’entourage de François Fillon avait par ailleurs été prévenu de « risques averés » sur le candidat, a-t-on aussi appris auprès de sources concordantes LR.
14 h 20. Les deux hommes ont été interpellés dans un appartement du 3e arrondissement de Marseille, au 58 rue de Crimée. Des perquisitions sont toujours en cours dans différents lieux, des zones qui sont sous haute sécurité. Des opérations de déminage sont également menées. Des explosifs ont été trouvés dans cet appartement au 7e étage de l’immeuble.
14 h. Des « armes de poing » et « des armes longues » ainsi que du matériel rentrant dans la composition d’explosifs ont été retrouvés lors de perquisitions après l’arrestation ce mardi de deux hommes soupçonnés de vouloir commettre un attentat « imminent », a-t-on appris de sources proche de l’enquête. Des perquisitions étaient en cours à la mi-journée dans le IIIe arrondissement de Marseille, où les deux suspects, âgés de 29 et 23 ans, « de nationalité française », et « radicalisés » ont été arrêtés ce mardi matin, avait indiqué un peu plus tôt le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl.
13 h 45. Les photos des deux hommes suspectés de préparer un attentat terroriste et arrêtés ce mardi avaient été distribuées jeudi 13 avril aux services de sécurité des candidats à l’élection présidentielle, ont déclaré Marine Le Pen et l’entourage d’Emmanuel Macron. « Les photos ont été communiquées à mon service de sécurité dès jeudi », a indiqué la candidate du Front national. L’entourage du candidat d’En Marche!, contacté également, a confirmé que l’équipe d’Emmanuel Macron avait reçu les mêmes photos ce jour-là.
13 h 20. Les officiers de sécurité de François Fillon ont été avertis vendredi 14 avril de « risques avérés » pour le candidat de la droite à l’élection présidentielle, a-t-on appris ce mardi 18 avril, après l’arrestation de deux hommes soupçonnés de préparer un attentat « imminent ». Le ministère de l’Intérieur « avait renforcé la sécurité à Montpellier », où le candidat tenait meeting vendredi, a-t-on précisé de même source, évoquant la présence désormais de « tireurs d’élite » et de membres du Raid lors de ses réunions publiques.
13 h 10. Les deux jeunes hommes « radicalisés », arrêtés ce mardi matin à Marseille par les services antiterroristes, avaient l’intention de commettre un attentat « dans les tout prochains jours », a déclaré le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl. « Les deux hommes radicalisés, nés respectivement en 1987 et 1993, de nationalité française, avaient l’intention de commettre à très court terme, c’est-à-dire dans les tout prochains jours, un attentat sur le sol français », a précisé le ministre lors d’un point presse, à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Les investigations, « grâce aux perquisitions toujours en cours, ont apporté des éléments permettant de matérialiser ce projet d’attentat terroriste », a-t-il ajouté, sans plus de précision sur la ou les cibles des deux suspects. « Des opérations de sécurisation et de déminage sont en cours » dans le IIIe arrondissement de Marseille où les deux hommes ont été arrêtés « entre 10 et 11 heures », a-t-il également précisé. « A quelques jours d’une échéance électorale majeure pour notre pays, je veux rappeler que tout est mis en oeuvre pour assurer la sécurité de ce rendez-vous majeur pour notre démocratie », a assuré Matthias Fekl.
« Les services du ministère de l’Intérieur sont totalement et plus que jamais mobilisés partout en France pour assurer la sécurité des Français, pour assurer le bon déroulé de la campagne présidentielle, pour assurer la sécurité des meetings et des rassemblements, pour assurer la sécurité des candidats et de leurs quartiers généraux de campagne », a-t-il poursuivi. « Plus de 50 000 policiers, gendarmes et militaires » seront déployés pour assure la sécurité de l’élection, notamment dans les 67 000 lieux de vote, a-t-il rappelé.
13 h. L’entourage de Fillon a été prévenu la semaine dernière de « risques avérés » sur le candidat, notamment lors de sa venue à Montepllier vendredi 14 avril.
12 h 45. « Ce matin entre 10 et 11 heures, les policiers de la DGSI ont procédé avec l’appui du raid à l’arrestation dans le 3e arrondissement de Marseille, de deux hommes soupçonnés d’un acte terroriste certain et imminent », a déclaré Matthias Fekl, à la mi-journée.
12 h 30. Deux hommes de 23 et 29 ans, soupçonnés de préparer un attentat « imminent » ont été arrêtés ce mardi 18 avril à Marseille, à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. Les deux hommes sont « soupçonnés d’un passage à l’acte imminent », a précisé l’une de ces sources. Ils ont été arrêtés par la DGSI dans le cadre d’une enquête en flagrance ouverte à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.
Les deux suspects, Mahiédine M. (30 ans) et Clément B. (24 ans), sont de nationalité française et sont originaires des Hauts-de-France selon France Info. La section antiterroriste du parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire la semaine dernière.
La direction générale du renseignement intérieur (DGSI) a récupéré une photo dont l’auteur serait Mahiédine M.. Sur cette photo, on voit un fusil mitrailleur, associé à la une du journal Le Monde du 16 mars (sur laquelle on voit François Fillon), un drapeau de l’Etat islamique et un lot de munitions formant les mots « La loi du talion ». Mahiédine M. et son ami Clément B., se seraient radicalisés à la prison de Sequedin (Nord). Depuis vendredi, et sa venue à Montpellier , la sécurité autour de François Fillon a été renforcée, avec notamment des tireurs d’élite présents lors de ses déplacements et meetings. »
Source : Midi libre – article écrit le 18 avril 2017