Le RAID, le GIGN ou la BRI a moins de 20 minutes d’une attaque partout en France : c’est le souhait exprimé ce mardi par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Bernard Cazeneuve a souhaité mardi qu’il y ait des forces d’intervention rapides situées maximum à 20 minutes de distance de n’importe quel point du territoire, lors d’un discours à Saint-Astier (Dordogne). Le ministre de l’Intérieur, en déplacement avec la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem sur le thème de la gestion de crise en milieu scolaire, a souhaité que « les forces d’intervention rapide, celles du GIGN en ce qui concerne la gendarmerie, du Raid et de la BRI en ce qui concerne la police nationale, soient réparties (…) de manière à ce que la totalité du territoire national soit couvert par la présence de ces forces ».

Il a demandé au directeur général de la gendarmerie nationale Denis Favier, au directeur général de la police nationale Jean-Marc Falcone, et au préfet de police de Paris Michel Cadot, de « réfléchir à la mise en place d’un schéma d’emploi qui permettrait d’atteindre notamment cet objectif », a précisé son entourage.

Quatre nouvelles implantations du GIGN

Le ministre avait déjà annoncé le 11 janvier l’implantation de quatre nouvelles antennes régionales du GIGN, des pelotons d’intervention interrégionaux de gendarmerie (PI2G). Ils seront basés à Nantes, Tours, Reims et Mayotte.

« Le niveau de menace est au moins aussi élevé » que le 13 novembre ou en janvier 2015,  a estimé M. Cazeneuve. Il suffit de « regarder l’actualité pour constater que chaque jour au cours de la semaine qui vient de s’écouler, des violences, des attentats, des tentatives de crimes motivés par des considérations terroristes, ont eu lieu en France, au Burkina Faso, en Turquie ».

Les deux ministres ont notamment visité le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier, où 37 chefs d’établissements scolaires étaient formés cette semaine à la gestion de crise. Le partenariat de la rue de Grenelle avec ce centre a été noué il y a plus d’un an, avant les attentats, a indiqué Mme Vallaud-Belkacem.

« On veille à ce que nos chefs d’établissement puissent avoir les bons réflexes lorsqu’ils sont confrontés soit à une crise très aiguë, typiquement un attentat, soit à quelque chose qui est plus de l’ordre de la vie quotidienne : intrusion dans l’établissement d’un grand frère d’un élève qui a été agressé, énervement et tension à apaiser »… Ce partenariat « nous a permis depuis un peu plus d’un an de former plus d’une centaine de chefs d’établissements et j’ai souhaité le développer encore », a-t-elle ajouté. “

Source : OuestFrance – article écrit le 19 janvier 2016

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