Lundi après-midi, le sexagénaire qui menaçait de se suicider sur le réseau ferroviaire a finalement remis son fusil de chasse aux forces de l’ordre après une négociation de près de 2 heures.

Lundi, peu avant 15 heures, l’homme qui menaçait de se suicider sur une portion de la ligne SNCF reliant Agen à Toulouse, a finalement accepté de se rendre aux forces de l’ordre et notamment aux hommes du Raid, arrivés peu après midi, pour négocier avec lui.

Rappel des faits

D’abord posté en plein milieu des rails en début de matinée, le sexagénaire a accepté de se retirer sur le bas-côté, peu avant midi. Les trains ont pu alors circuler à nouveau après plus d’une heure de retard sur l’horaire normal.

En revanche, l’homme menaçait toujours de se suicider avec un fusil de chasse. Une équipe du Raid s’est alors rendu sur place, vers 12 h 30, dans le but d’entamer des négociations.

Son patron a lancé l’alerte
Inquiet de son absence au travail ce lundi matin, c’est son patron qui a lancé l’alerte. Les secours, qui se sont rendus à son domicile, ont, en effet, trouvé un logement vide. Ce n’est que vers 9 h 30, ce lundi, que la police a découvert l’endroit où se trouvait le désespéré : une portion de ligne SNCF entre Agen et Toulouse.
Plusieurs fonctionnaires, équipés de gilets pare-balles, ont alors tenté de négocier avec cet homme, armé d’un fusil de chasse. Stationnés à une centaine de mètres, le long des voies, pompiers et équipes du Samu étaient prêts à intervenir.
 
Il avait préparé son testament
Présents sur place, deux frères et une sœur du sexagénaire ont aussi tenté de le raisonner. A 10 h 30, l’un d’entre eux a été équipé d’un gilet pare-balles afin de l’approcher. Il a tenté de raisonner cet homme, décrit comme “têtu, impulsif” et en proie à une forte addiction à l’alcool et au cannabis. Le sexagénaire aurait déjà déclaré à plusieurs reprises vouloir mettre fin à ses jours et “avoir préparé son testament”.
Très secoué par le décès de sa mère, en décembre 2015, puis de son père en mars dernier, ce Boétien habite tout près de la rue de la Gare. Il aurait tenu, il y a quelques années, un bureau de tabac dans le centre de la cité boétienne.”
 
 
Source : Sud Ouest – article écrit le 1er août 2016 par Blandine Philippon

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