« Le forcené qui avait répandu du liquide inflammable dans son appartement de Combs-la-Ville a été neutralisé par le Raid. Il est décédé à l’hôpital.
Le sexagénaire qui avait menacé ses voisins de la tranquille résidence de La Closerie, le 29 juillet, à Combs-la-Ville, est décédé des suites de ses blessures après l’intervention du Raid.
« Il menaçait de faire un carnage »
Conduit à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, il a succombé dans la nuit de vendredi à samedi. Le forcené, qui détenait un cocktail Molotov et une arme de poing, était connu des services de police et souffrait de graves problèmes psychiatriques. » Il avait répandu du liquide inflammable dans son logement et menaçait de faire un carnage », indique Denis Devallois, au parquet de Melun. Ses propos étaient décousus, clairement menaçants, mais il n’avait pas de revendication précise. Les tentatives de négociation ont échoué .
L’intervention des forces de l’ordre n’est pas passée inaperçue dans le quartier et l’immeuble a été évacué, par crainte d’un incendie et d’explosions. « Je suis un nouvel habitant de cette résidence et j’ai tout vu de ma fenêtre, précise un Combs-la-Villais.
Le forcené habitait au second étage, deux niveaux en dessous de mon logement, et cela nous a vraiment fait peur. C’était très impressionnant. Il y avait 13 camions du Raid. «
Légitime défense
Une enquête a été ouverte pour préciser les conditions de l’intervention dans l’appartement. » Le Raid a agi en état de légitime défense », précise un policier.
Le parquet précise que l’individu a lancé vers les policiers le cocktail Molotov et « a mis la main dans le dos comme s’il allait dégainer « .
L’autopsie du défunt, qui vivait seul et était en rupture familiale, doit être pratiquée ce lundi. Âgé de 62 ans, il aurait reçu deux balles, l’une dans le tronc et l’autre dans la jambe.
L’homme vivait seul et était en rupture familiale.
« C’est un drame de la misère psychologique », ajoute Denis Devallois.
Le député-maire de Combs-la-Ville, Guy Geoffroy, ne cache pas sa surprise : » Cet homme, qui avait suivi un traitement, n’était absolument pas connu de la commune et nous avons découvert sa problématique après l’intervention de la police « . »
Source : La République – article écrit le 1er août 2016 par A.G.B