Plusieurs dizaines de personnes avaient attaqué le commissariat d’Hagondange (Moselle) dans la nuit du 29 au 30 juin. Quinze personnes ont été mises en examen samedi, dont quatre pour tentative d’assassinat.

Ils avaient pris d’assaut le commissariat d’Hagondange pendant les émeutes de juin.

Quinze personnes ont été mises en examen, dont quatre pour tentative d’assassinat, après leur arrestation dans le cadre de l’enquête sur cette attaque survenue dans cette ville de Moselle, a-t-on appris samedi auprès du procureur de Metz.

« Quinze personnes ont été mises en examen suite à l’opération d’ampleur survenue mercredi matin, en Moselle, où seize individus ont été interpellés dans le cadre d’une information judiciaire ouverte après l’attaque du commissariat d’Hagondange », a indiqué Yves Badorc.

Dans la nuit du 29 au 30 juin, soit lors de la troisième soirée d’émeutes ayant suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre, plusieurs dizaines de personnes avaient pris d’assaut la gare d’Hagondange et le commissariat voisin dans lequel se trouvait un fonctionnaire de police.


Plusieurs policiers blessés

Plus de six mois plus tard, le coup de filet intervenu mercredi a mobilisé « 130 policiers, parmi lesquels des enquêteurs de la police judiciaire, avec des équipages d’appui, dont la BRI (brigade de recherche et d’intervention) et le RAID en assistance », avait indiqué une source policière.

Au total, seize personnes dont six mineurs, ont été arrêtées. Ils sont âgés de 17 à 30 ans.

« Un d’entre eux a été laissé libre », a indiqué le procureur de Metz.

« Et sur les quinze mises en examen, quatre majeurs ont été placés en détention provisoire, un mineur a été placé en centre éducatif fermé, quant aux autres, ils sont sous contrôle judiciaire », a précisé Yves Badorc.

« Les personnes placées en détention provisoire se retrouvent avec plusieurs chefs d’infraction retenus contre elles, comme l’association de malfaiteurs, la destruction d’un bien par un moyen dangereux, la détention et le transport de produits incendiaires mais surtout la tentative d’assassinat », a souligné le procureur.

En effet, lors de l’attaque, le chef de poste était resté coincé dans le commissariat, ne pouvant en sortir.

Les assaillants avaient attaqué le commissariat à coups de pierres et de mortiers d’artifice mais n’avaient pas pu pénétrer dans les locaux de la police.

Ils avaient fortement dégradé la porte d’entrée, partiellement incendiée, et trois policiers avaient été légèrement blessés à Hagondange durant cette nuit de violences.”

Source : Leparisien.fr avec AFP – article écrit le janvier 2024

Photo © © Rodolphe Koller

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