Vendredi 12 janvier 2024, au siège du RAID, à l’issue de l’installation du nouveau chef de l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale, a été présenté le dispositif des forces d’intervention spécialisée (RAID, BRI, GIGN) pour les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris, en présence du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, du Préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et du Directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez.

« Révolutionnaire », c’est ainsi que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a qualifié la décision des trois forces d’intervention spécialisée, que sont le RAID, la BRI et le GIGN, de se partager la plaque parisienne pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) 2024. Une décision qui symbolise, selon le ministre, « la collaboration de toutes les expertises et de tous les courages ».

Vendredi 12 janvier 2024, au siège du RAID, à l’issue de l’installation du nouveau chef de l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale, ce dispositif exceptionnel a été présenté à Gérald Darmanin, en présence du Préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et du Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général d’armée Christian Rodriguez.

« Les Jeux Olympiques, c’est demain, et demain, c’est aujourd’hui, a déclaré le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Une fois tous les 3 000 ans, puisque ça n’a jamais été le cas, une cérémonie d’ouverture a lieu en dehors d’un stade. C’est sur les hommes et les femmes du GIGN, du RAID et de la BRI que reposera le succès de cet événement mondial, qui sera le fruit d’une capacité à anticiper et travailler ensemble. »

Photo © François Lerate

Le colonel Benoît, commandant en second du GIGN, a présenté l’engagement du Groupe, « qui commencera avec le relais de la flamme, pour lequel des effectifs seront mobilisés pendant deux mois et demi, afin de protéger ce symbole olympique. Il continuera lors de la cérémonie d’ouverture, qui mobilisera l’ensemble des forces depuis Satory, sous la forme, d’une part, d’une réserve d’intervention aérienne avec l’appui des Forces aériennes de la gendarmerie nationale (FAGN) et du Groupe interarmées d’hélicoptères (GIH), permettant de se projeter rapidement sur n’importe quel lieu de crise, et d’autre part, de missions plus discrètes menées au cœur de Paris.

L’engagement des militaires du GIGN central et de toutes ses antennes se poursuivra pendant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques, aussi bien en métropole qu’en outre-mer, sans jamais oublier la gestion quotidienne des crises adjacentes qui pourraient survenir sur le territoire national, hors du dispositif de sécurité dédié aux JOP. »

Laurent Nuñez a présenté le dispositif mis en place pour la cérémonie d’ouverture, avec un poste de commandement commun à la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, au 36, quai des Orfèvres.”

Source : gendarmerie.interieur.gouv.fr – article écrit le 15 janvier 2024 par Antoine Faure

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