Une équipe du GIPN a dû intervenir, ce vendredi après-midi vers 14 h 30, route du Faubourg-d’Arras où un homme s’était retranché dans sa maison. Âgé de 53 ans, l’individu souffrant de troubles dépressifs était susceptible d’être armé selon des voisins.

Aujourd’hui, en début d’après-midi, le commissariat de Wattignies est alerté par des riverains de la route du Faubourg-d’Arras à Faches-Thumesnil, qu’un individu, posté assis devant chez lui, aurait une arme de poing à la main. Lorsqu’un équipage de police arrive sur les lieux, l’homme connu pour des troubles dépressifs, s’est enfermé chez lui.

Malgré l’insistance des fonctionnaires, le forcené refuse d’ouvrir. Une équipe de la BAC est appelée en renfort, ainsi que d’autres policiers. Vers 14 h 30, devant l’impossibilité de raisonner cette personne, les policiers font appel à leurs collègues du GIPN. La rue est aussitôt bouclée par un périmètre de sécurité. Les voisins sont invités à s’éloigner. Les membres du GIPN qui se sont déployés autour de la maison, défoncent alors la porte et maîtrisent facilement le forcené.

« C’était impressionnant. Les hommes du GIPN m’ont demandé s’ils pouvaient passer par mon jardin. Après, nous avons reculé puis et ils sont intervenus », témoigne un voisin.

Une voisine, qui le connaît bien, présente le forcené comme quelqu’un de dépressif depuis de nombreuses années. « Il n’était pas bien dans sa tête. Le décès de sa femme et le placement de ses deux enfants, il y a déjà plusieurs années, n’ont rien arrangé. On lui apportait régulièrement à manger », précise cette dame. Elle ne peut pas affirmer que l’homme possédait une arme.

« Ça me fait de la peine. Ce n’est pas un mauvais bougre mais ce garçon n’a pas toute sa tête. J’ai vu qu’il tenait un pistolet à la main, mais pour moi il était factice. Il m’avait cherché des noises un peu avant pour une sombre histoire de poubelle, mais ce n’est pas un gars méchant », précise un autre voisin.

L’homme a été placé en garde à vue à l’hôtel de police de Lille. Il pourrait faire l’objet d’un placement en hôpital psychiatrique.”

Source : La voix du Nord – article écrit le 27 mars 2015 par François Flourens

Author

admin@fipn-sdlp.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!