“Forces à vocation régionale au service des préfets, les Groupes d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) ont été créés suite  à la prise d’otages des JO de 1972. Volontaires et polyvalents, leurs membres se voient confier des missions multiples, dans le cadre de la gestion de crise, sur le territoire national et à l’étranger.

Rencontre avec les hommes du GIPN  de Nice, groupe particulièrement sollicité en raison de sa position sur une zone frontalière.

The Special

En 1972, la prise d’otages des Jeux Olympiques de Munich, à l’issue de laquelle  la délégation  israélienne  est massacrée par un commando palestinien, fait réagir l’ensemble  des pays européens.

Ainsi décident-ils de mettre sur pied des unités capables de lutter contre les différentes formes de terrorisme et de gérer des situations de crise.

Dans un premier temps, en France, la police nationale réagira avec la création, le 27 octobre 1971, de onze groupes régionaux, d’une vingtaine  d’hommes chacun, spécialisés sur les interventions auprès de forcenés retranchés, de prises d’otages, d’émeutes ou d’escortes, notamment lors de procès sensibles.

Le premier GIPN créé sera celui de Marseille, par le célèbre commissaire divisionnaire N’Guyen Van Loc (décédé en 2009).

Ramés à neuf, dans les années 80, les GIPN sont au nombre de dix aujourd’hui. Il y en a sept en métropole (Marseille, Nice, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Rennes et Lille), un à la Réunion (créé en 1992), un en Nouvelle-Calédonie (1993) et un aux Antilles (2008).

« Le GIPN de Nice faisait partie des onze groupes d’origine  et a été préservé du fait de sa situation, à proximité  du deuxième aéroport de France et en zone frontalière avec l’Italie. Nous sommes situés dans une zone à forte densité de population, avec des commissariats importants qui  y sont répartis. Notre zone de compétence comprend six départements : le 83, le 04, le 05, le 06, 2A et 2B » précise le capitaine Franck S, commandant du GIPN de Nice.

Unités spécialisées pour des interventions de tout type mais particulièrement en milieux clos, confinés, ces groupes répondent  à trois niveaux hiérarchiques : sur son lieu d’implantation, le GIPN dépend de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP) au sein de laquelle se trouve la cellule de coordination des GIPN ; hors de son lieu d’implantation, c’est la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN).

Comme la majorité de ces groupes, le GIPN de Nice est composé d’une vingtaine d’hommes, à la différence de Lyon et Marseille aux effectifs plus élevés (24).

Les opérations auxquelles ces hommes sont confrontés sont délicates, mêlant à la fois psychologie et précision, aussi, un large éventail de compétences leur est nécessaire pour intervenir  de façon efficace et sécurisée. La polyvalence est de mise, même si chacun possède également sa spécialité, sports de combat, pilotage, tir de précision, cordes…

Au sein du groupe, il faut pouvoir prendre remplacer au pied levé les autres dans leur spécialité, si la situation le nécessite.

La psychologie est également au rendez-vous, jouant souvent un rôle prédominant dans le contrôle et l’issue favorable d’une situation délicate : elle permet bien souvent d’éviter une intervention musclée, qui n’est jamais sans risque.

Dans le cadre du recrutement, pour les GIPN, depuis 1995 un concours était organisé chaque année au niveau national par la DCSP.

Ces sélections sont nécessaires pour faire face au turn-over.

Depuis 2007, les sélections sont communes entre la 1ere section du RAID, sa cellule formation et les GIPN.

« Depuis le 26 juillet 2006, une circulaire pose le principe de passerelle entre le RAID et le GIPN, les fonctionnaires de police de chacune de ces unités pouvant prétendre passer de l’une à l’autre suite à un simple entretien. Ainsi, l’idée d’une semaine de tests de sélection en commun entre les candidats du RAID et du GIPN s’est naturellement imposée dans le cadre d’un rapprochement de ces deux unités aux missions semblables  et aux besoins humains identiques. J’étais d’ailleurs présent lors des premières sélections communes à Rouen, en 2007. De plus, cela entre dans le cadre d’une économie de moyens pour la police nationale, chacune de ces unités organisant jusque là dans son coin les mêmes types d’épreuves. Par rapport à cette idée de passerelle, il est intéressant de noter que le chef du GIPN de la Réunion était avant au RAID, de même que l’ancien commandant du GIPN de Marseille, précédemment au RAID, y est retourné, avant de partir pour un autre service. Nous sommes aujourd’hui en plein dans l’actualité de la FIPN, avec une parfaite osmose entre les différents services de police » confirme le capitaine Franck S.

Il faut rappeler que tous les gardiens  de la paix et officiers de la police nationale peuvent faire acte de candidature à partir du moment ou ils répondent aux critères administratifs requis : cinq ans d’ancienneté et 40 ans maximum (38 ans pour les officiers).

Les critères de sélections sont évalués, au départ, au travers du vécu policier, de la lettre de motivation, des capacités physiques et des sports pratiqués régulièrement par les candidats.

Généralement, à chaque concours, sur quelques centaines de fonctionnaires de police au départ, ils ne seront plus qu’environ une cinquantaine de prétendants au terme  d’un premier tri sur dossier, suivi de tests qui conduiront à la sélection de  10 à 25 candidats, suivant les besoins.

Ces présélections ne sont que le prélude à ces tests bien plus sélectifs, désormais communs à la 1ere section du RAID et au GIPN…

Ceux qui subsistent doivent ensuite passer avec succès huit à dix  jours de sélection, à l’école  de police de Oissel près de Rouen.

Des tests d’intelligence sous forme de QCM ainsi qu’un entretien  avec un psychologue permettent de déterminer  si les candidats possèdent  certains des traits de caractère recherchés : stabilité, esprit réfléchi, maitrise de soi, un certain vécu un esprit de camaraderie et le gout de la collectivité…

Sur le plan physique, sont vérifiés les aspects purement médicaux, avec des tests à l’effort, l’étude de la vue, de l’ouïe…

Un entrainement quotidien permet d’étudier leurs capacités en termes de force physique, de techniques de sports de combat, d’endurance…. Il faut également s’assurer que les candidats ne souffrent pas de claustrophobie ni de vertige. Les mises en situation professionnelle  rejoignent d’ailleurs  bien souvent l’avis du psychologue.

En 2006, par exemple, pour le GIPN, sur 300 candidats retenus sur dossier, 50 passèrent ces tests et seulement 12 furent admis.

En 2007, lors des premières sélections communes, 20 fonctionnaire sont été sélectionnés pour participer à ces dernières, 18 les ont terminées, et 8 ont été habilités au final.

Pour le RAID, sur 26 candidats, 6 ont été retenus… Une fois habilités, les candidats aux GIPN connaissent douze semaines de formation, puis une évaluation de six mois au sein de leur groupe d’affectation : viennent alors un dernier bilan sur chaque candidat et un ultime  écrémage éventuel. Même chose pour le RAID, au sein duquel les candidats sélectionnés doivent encore se former au contact du groupe (1ere section d’intervention) et faire leurs preuves pour y rester.

« Chez nous, le turn-over est cyclique et variable… il faut en moyenne  deux ans pour que quelqu’un soit réellement opérationnel », précise le commandant du  GIPN de Nice.

Si l’âge limite, quels que soient le grade ou la fonction, est de 47 ans pour le GIPN (et quinze ans de contrat pour le RAID), il ne constitue pas le seul critère de préservation d’un membre au sein de ces unités spécialisées. Par la suite, tout au long de leur activité, les hommes du RAID et du GIPN passent des tests, tous les cinq ans, afin d’évaluer  leur aptitude et leur motivation.

Très spécialisés, les GIPN interviennent en assistance d’autres services de la police nationale dès qu’une situation l’exige : l’objectif, est, à chaque fois, de préserver l’intégrité physique des intervenants et de n’utiliser la force qu’en dernier recours, s’il s’agit de la seule issue possible.

Le tir demeure l’ultime extrémité, vécue plus comme un échec dans le processus de neutralisation.

« Les membres du GIPN ne sont pas des super flics qui cherchent à faire parler la force ou le langage des armes…. Les personnes interpellées ne sont pas forcément des tueurs, mais bien souvent  des individus qui ont « pété un câble » suite à une situation difficile : dès que  possible, nous tentons de désamorcer la situation par le dialogue. En revanche, si nos missions fondamentales demeurent les mêmes, nos adversaires sont de plus en plus armés aujourd’hui », constate le commandant de la Cellule de Coordination des GIPN de la DCSP à Paris.

Le négociateur, en liaison radio avec le groupe d’intervention, tente de trouver la solution la plus sage pour tous, qui exclut l’usage de la force.

« Les GIPN ont leurs propres négociateurs, intégrés au groupe. Chez nous, à Nice, trois hommes, dont moi-même, sont formés à la négociation », précise le capitaine Franck S.

« Le gros de nos missions est constitué par des interventions sur des forcenés retranchés et potentiellement armés, des prises d’otage lorsqu’il ne s’agit pas de prises d’otages de masse, et des actes de terrorisme, avec interpellation de personnes ciblées. Également, des interventions lors de mutineries, en milieux carcéraux. Dans ce cadre particulier, le GIPN de Nice est déjà intervenu par le passé, une fois sur Grasse  et deux fois à Nice, dont une fois sur une mutinerie avec séquestration du directeur de la maison d’arrêt. A ces missions prioritaires s’ajoutent celles d’assistance aux enquêteurs lors de domiciliaires à risque, avec difficultés d’effraction, donc avec un caractère particulier.

Nous participons aussi à des escortes de détenus présentant un profil et un risque particulier, avec une hypothèse d’évasion, par exemple, ou lors d’un procès présentant une dangerosité à l’égard du détendu, d’un public spécifique….

En janvier 2009, l’affaire Sordi, un procès sur Nice concernant des personnalités du grand banditisme niçois, a nécessité la mise en place de nos TE en soutien des cortèges, avec l’appui d’un hélicoptère de la gendarmerie » explique le commandant du GIPN de Nice.

L’une des spécificités à Nice est aussi la forte fréquentation de personnalités lors de la période estivale, notamment.

Le GIPN est alors souvent mis à contribution pour assurer des services de protection rapprochée.

Il s’agit, en effet, d’une zone où l’évènementiel constitue une part importante de l’économie locale : congrès, séminaires, festivals…

Le groupe a notamment été fortement sollicité, en 2009 et 2010, lors du sommet France-Afrique, sous l’égide de la FIPN, et le sera certainement lors des G8 et G20 en 2011.

« Nous avons également des missions plus anecdotiques. Par exemple, dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre, sur des cas bien particuliers, comme la maitrise des points hauts lors des rencontres très sensibles entre Nice et le PSG. Sous l’égide de la FIPN, tous les groupes d’intervention du ministère sont amenés à travailler ensemble, donc  il y a des missions sur lesquelles nous n’étions pas prévus à l’origine mais qui pourraient faire évoluer notre spectre d’intervention si besoin…. En termes de surveillance et de filature par exemple, pour la lutte contre le terrorisme… Le milieu maritime l’est aussi, pour lequel nous nous sommes entrainés  dans le cadre de la FIPN, fin octobre 2010… La zone police à ce niveau se situe en littoral, et en général jusqu’à la borne des 300 mètres », précise le capitaine Franck S.

Chaque homme doit consacrer environ 40%  de son temps à des activités physiques, le reste étant réparti entre les entrainements et les missions dévolues au groupe.

A Nice, une semaine type voit généralement se succéder deux séances de tir, deux de sports de combat (boxe, judo), une séance de mise en situation (forcené retranché, terroriste avec explosifs, preneur d’otage…) et une séance d’entrainement par pool de spécialité (cordes, explosifs, tir de précision) …

Sils sont polyvalents (échange de savoir faire en interne), chacun de ces hommes à une spécialité, comme le combat, l’escalade, le tir de précision, les explosifs…

En fait, au bout de deux ans de service, on demande généralement à un membre du groupe de s’investir davantage dans une spécialité  dès qu’il maitrise l’ensemble  des techniques : on rejoint là l’esprit de groupe, valeur très présente lors  des sélections, où le mental est prédominant.

En alerte 24heures sur 24 et 365 jours par an, les hommes du GIPN, en plus de leurs missions prioritaires, sont également sollicités pour des missions d’assistance.

Les affaires les plus courantes concernent les forcenés et les preneurs d’otage, et également bon nombre de menaces, de suicide et des coups de feu à l’extérieur, depuis un appartement…

Les missions d’assistance concernent surtout l’appui aux services d’investigation qui doivent interpeller des individus dangereux à leur domicile. La protection lors de procès à risques est aussi présente.

Les techniques d’intervention progressent, devant s’adapter à l’évolution des situations dont les acteurs  bénéficient de moyens de plus en plus  lourds.

Ceci est particulièrement le cas chez les trafiquants de stupéfiants….

L’aspect négociation est primordial en intervention : il permet de désamorcer60 à 70% des crises, notamment lors d’interventions sur des forcenés ou des prises d’otages.

En janvier 2010, un individu retranché dans une maison a voulu y mettre le feu, rependant un produit inflammable au sol, ce qui excluait l’utilisation du Taser… Un départ de feu a nécessité une collaboration avec les pompiers dans le cadre de cette mission à caractère prioritaire. Un partenariat avec les médecins du SAMU, intégrés  dans le dispositif, existe aussi depuis plus de dix ans maintenant.

En dehors de ça, des interventions sur des forcenés et de l’armement  retrouvé dans le cadre d’une intervention dans un camp de nomades, dont des grenades- ce qui est plus rare…

« Nous n’avons pas eu une grosse actualité en termes de forcenés cet été, en dehors d’une intervention début juin sur une affaire de séquestration après un enlèvement et l’interpellation du responsable : un homme a « pété les plombs » et a fui avec sa femme… L’interpellation s’est faite à Mougins. Une autre mise en alerte, au mois de juin, consistait  en l’interpellation d’un forcené menaçant de mettre le feu à son domicile. La dernière date de fin octobre. Nous avons, depuis, effectué des assistances auprès d’autres services de police sur Toulon et auprès du GIPN de Marseille. Egalement, diverses affaires au profit de services d’enquêtes, principalement en stups ou sur des VAM », résume le  capitaine Franck S.

Depuis l’été 2006, les hommes des GIPN, sont, entre autres, sollicités pour participer à la protection de l’ambassade de France à Beyrouth, au Liban, en termes de protection rapprochée.

Les GIPN fournissent aussi régulièrement  un fonctionnaire, qui participe à la protection de  l’ambassadeur de France en Afghanistan. Les missions de formation à l’étranger font également partie des activités courantes de membres des GIPN : en 2006, il y a eu l’Afghanistan, le Soudan et le Liban.

La Direction de la Coopération Internationale permet d’implanter des fonctionnaires spécialisés  dans 160 pays, à l’heure actuelle, en fonction des besoins locaux en termes de formation  des besoins locaux en termes de formation et d’assistance, de protection, comme pour l’ambassade de France à Beyrouth ; des roulements s’organisent entre les groupes du GIPN et le RAID.

Les membres du GIPN de Nice ne font pas exception et participent régulièrement  à ce type de missions. Ainsi, en 2010, deux membres du groupe sont partis une semaine en Roumanie, pour une mission de formation auprès de groupes d’intervention locaux (SIR et SPIR) ; deux autres membres du groupe sont allés renforcer le GIPN de la Réunion ; des éléments sont partis au Liban, pour assurer la protection de l’ambassade de France à Beyrouth ; et , dans le cadre de la FIPN, un membre du groupe, en binôme avec un membre du RAID, a assuré une mission de formation d’une semaine , au Maroc, au profit de la BII, groupe d’intervention de la police  marocaine, tandis que le commandant du groupe et un membre du RAID ont prodigué une formation en protection rapprochée, au Sénégal, durant deux semaines.

Bruno, membre du GIPN de Nice raconte sa mission au Maroc : « Il s’agissait d’une mission de formation au profit de la BII, auprès de 36 policiers  marocains. Au final, quinze d’entre eux ont été retenus. Ces hommes ont fait preuve de bonne volonté, mais ils étaient jeunes et avaient peu d’expérience.  Nous sommes intervenus au profit  de leur pole effraction, en travaillant  avec eux sur les moyens à mettre en œuvre par rapport à leurs besoins et à leurs exigences….

Nous sommes partis de la base et nous les avons sélectionnés par le biais de tests  de forces et de motivation pour intégrer la cellule effraction.

Également, des parcours tactiques et des séances de tir, car ils n’avaient tiré que cinq fois en deux ans !

Equipés en Door-Raider pour 30 000 euros, ils n’avaient en revanche aucun bélier !

Motivés et adroits, ils ont fabriqué en deux temps trois mouvements deux superbes béliers de 20 kg, en se basant sur nos instructions : ce sont les rois du système D… De notre côté, nous leur avons apporté une boite à outils et du réalisme, afin qu’ils en fassent une adaptation efficace à leur environnement et leur quotidien en termes d’intervention…. Nous sommes restés sur du basique, du simple, et nous n’avons pas abordé l’aspect lié aux explosifs, par exemple…. Ce qu’il en ressort, c’est que nous sommes perçus de manière élitiste et accueillis comme faisant partie des grands professionnels de la discipline. Aussi, nous essayons sur place de leur apporter des solutions par rapport à leurs problèmes, leur contexte spécifique. Il m’a semblé qu’ils n’étaient pas vraiment confrontés à de la délinquance, mais qu’il y avait au Maroc un risque non négligeable en termes de terrorisme…. La difficulté majeure pour nous fut surtout constituée par le manque de temps, car au bout d’une semaine nous sommes restés en contact et rien n’est figé… Ce fut ma première mission de formation à l’étranger et cela reste pour moi une expérience très enrichissante »

« C’est toujours très intéressant et formateur de voir ce qui se fait ailleurs, dans notre domaine. Les Anglo-Saxons, notamment, ont une manière bien différente que la notre d’aborder l’aspect négociation, en la séparant de l’intervention, alors que chez nous elle y est intégrée… Par exemple, en Roumaine, j’ai pu me rendre compte que la législation n’est pas la même qu’en France : ils interviennent de façon plus percutante… Cela dit, les échanges sont toujours bénéfiques » , soutient Eric, adjoint au commandant du groupe.

Durant ces missions, le groupe d’intervention mène des formations aussi bien sur l’aspect purement tactique qu’ technique comme les cordes, au Nigéria, par exemple ou  la protection rapprochée, au Sénégal, en novembre 2010. D’autres groupes ont même déjà été sollicités sur l’aspect négociation. La participation à la lutte contre le terrorisme prend aussi de plus en plus d’importance.

La force des unités spécialisées telles que le RAID, le GIGN, le PI2G ou le GIPN est sans aucun doute de savoir s’adapter rapidement à l’évolution de la délinquance et des diverses formes d’agression que connait notre société moderne. Les formes de délinquance ayant évolué, la violence étant fréquente, et les armes souvent au rendez-vous, les GIPN, même s’ils restent davantage concentrés sur les situations de crise sensibles, sont fréquemment sollicitées, pour plus de sécurité.

Ainsi, les hommes du groupe de Nice continueront, comme leurs collègues, à s’entrainer inlassablement, et à réfléchir régulièrement à de nouvelles procédures, à s’adapter aux évolutions diverses, pour rester prêts H24… »”

Police Pro n°25 article écrit par Olivier Merlin article écrit en février 2011

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