« Le RAID a été appelé dans la nuit de dimanche à lundi, après des coups de feu entendus dans un appartement nantais. Les policiers d’élite n’ont finalement pas eu besoin d’intervenir, l’auteur présumé des tirs a été interpellé. Il s’agissait de balles à blanc.
Vers minuit et demi, dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 juillet, la police nantaise a reçu de nombreux appels au 17.
Les riverains d’un immeuble rue Olivier Evans, dans le quartier Doulon, à l’est de Nantes, étaient inquiets, ayant entendu plusieurs coups de feu.
Trois précisément. Un conflit familial serait à l’origine de ces tirs.
Les policiers sont arrivés sur les lieux et ont localisé l’appartement.
Trois nouvelles détonations ont été entendues, provenant de l’intérieur du logement.
Des éclats de voix d’un couple leur sont également parvenus.
Malgré l’insistance des policiers, les occupants ont refusé d’ouvrir la porte.
La police a fait appel au RAID, l’unité d’élite de la police nationale chargée des opérations difficiles, le contexte étant particulièrement sensible, avec l’utilisation d’une arme à feu.
Il saute du 3e étage
Ils se sont positionnés aux abords de l’immeuble pour sécuriser le périmètre.
Ils n’auront finalement pas besoin d’intervenir.
Vers 3 h du matin, l’homme, âgé de 32 ans, a sauté par la fenêtre, du troisième étage, espérant échapper à la police.
Le trentenaire a été cueilli en caleçon en bas de l’immeuble par les fonctionnaires.
Il s’est blessé assez sérieusement dans sa chute mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Il a été transporté aux urgences du CHU de Nantes.
La femme et son enfant ont été pris en charge.
Ils n’ont pas été blessés. Les policiers ont découvert que l’arme utilisée n’était autre qu’un pistolet d’alarme, tirant uniquement des balles à blanc.
La garde à vue du suspect n’avait pas commencé lundi soir, ce dernier étant toujours en soin.
D’après les premiers éléments de l’enquête, il n’est pas connu de la justice. »
Source : Ouestfrance.fr – article écrit le 27 juillet 2020
Photo © Franck Dubray/Ouest France