« L’opération «expulsion» a mobilisé beaucoup de policiers hier matin. La direction de la sécurité publique n’a pas voulu prendre de risque et s’attendait à trouver sur place beaucoup plus de monde.
La police voulait également éviter de devoir «courir» après des «squatters» qui, comme cela s’était passé dans les anciens locaux de l’URSSAF en octobre 2012 avaient réussi à se réfugier sur les toits. Une possibilité qui explique la présence hier matin d’une équipe d’intervention du GIPN, antenne RAID, de Bordeaux venus justement «sécuriser» les points hauts.
Même le GIPN
La CRS 27, leurs collègues de la compagnie d’intervention et des officiers de police judiciaire de la sûreté départementale ont participé à l’opération soit 150 fonctionnaires avec la présence sur place d’un commissaire pour «piloter» le dispositif.
À noter également la présence de policiers de l’identité judiciaire qui ont réalisé de nombreux clichés des dégradations, tags et autre déjections canines ou humaines découvertes un peu partout dans les locaux qui avaient été «envahis» depuis presque un mois.
En réalité, seulement 16 personnes se trouvaient encore sur place hier matin quand les forces de police ont débarqué vers 8 heures. Ces personnes ont été expulsées dans le calme et sans incident. Les majeurs, après contrôle des identités ont été «invités» à quitter les lieux et une fois à l’extérieur du campus, elles se sont dispersées rapidement.
Un garçon mineur, âgé de 16 ans, a été interpellé. Il faisait l’objet d’une fiche de recherche après une fugue. Il a été confié à la brigade de protection de la famille, à la sûreté départementale et a été confié à un foyer d’accueil spécialisé.
Ce qui devrait permettre de lui apporter les soins nécessaires à sa santé. En effet cet adolescent souffre de la gale, maladie cutanée pas très grave mais extrêmement contagieuse. »
Source : Ladepeche.fr – article écrit le 24 décembre 2014 par Jean Cohadon