« Ce jeudi 24 juin, aux alentours de 5h du matin, une mère de trois enfants, dont deux sont atteints d’une maladie génétique rare, est montée en haut d’une grue de chantier, à Toulouse (Haute-Garonne), afin d’alerter les pouvoirs publics quant à sa situation.
Des pompiers ont été dépêchés sur les lieux, accompagnés de deux négociateurs du RAID, rapporte le site Actu.fr.
Le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de la Haute-Garonne a indiqué qu’elle «ne menace pas de se jeter». Il s’agit en effet d’un acte revendicatif.
Cette mère de famille, qui habite dans le Gers, souhaite bénéficier d’un logement social adapté sur Toulouse, ou dans les alentours, afin d’être plus proche de l’hôpital de Toulouse Purpan.
Sa fille Nour, 5 ans, et son fils Amie, 9 ans, qui souffrent du syndrome de Cohen, une maladie affectant le développement d’un individu, doivent régulièrement s’y rendre «pour des opérations ou pour leurs suivis auprès de neurologue, diététicien, gastro-entérologue, orthopédiste, hématologue, ondothologue…», a expliqué Leila Ketrouci sur son compte Facebook.
«Je suis à bout de force»
«Depuis 2012, j’ai été contrainte par la situation de handicap de mes deux enfants d’arrêter de travailler. (…) Je suis une maman épuisée…Je suis à bout de force…», a-t-elle poursuivi dans sa publication. Mes enfants «sont totalement dépendants de moi, que ce soit pour se déplacer, pour manger, se laver, s’habiller, changer les couches, les pansements etc…. La liste est interminable».
«Depuis toutes ces années, je me suis épuisée dans d’interminables démarches administratives. J’ai tout essayé, j’ai frappé à toutes les portes mais sans succès…», a-t-elle encore affirmé. C’est pourquoi «je mène cette action aujourd’hui».
Elle souligne également qu’elle ne descendra pas de cette grue tant qu’elle n’aura pas obtenu une place pour sa fille à temps complet à l’Institut Medico Educatif André Bousquairol, au pôle petite enfance de l’Institut des jeunes aveugles, au centre Paul Dottin à Ramonville. »
Source : Cnews – article écrit le 24 juin 2021