Un homme de 36 ans, souffrant de problèmes psychiatriques, a été interpellé non loin de son domicile de Vitry-sur-Seine dimanche dans la soirée. Il avait réussi à s’enfuir alors que le RAID avait été déployé.
 

Guillaume, le forcené qui avait réussi à échapper à la police ce dimanche après-midi a finalement été interpellé non loin de son domicile, dimanche soir à Vitry-sur-Seine.

En début d’après-midi, il s’était retranché à sa maison de la rue Pasteur après une violente dispute avec des membres de sa famille.

Les hommes du RAID n’ont pu que constater sa fuite aux alentours de 17h30 ce dimanche après avoir investi les lieux, composé de plusieurs petits bâtiments.

« Compte tenu de ses antécédents psychiatriques et judiciaires et de la présence, a priori, d’une arme, cet homme est potentiellement dangereux », a indiqué le parquet de Créteil en début de soirée avant d’ajouter qu’il « est fiché S ».

Il aurait eu affaire à la justice pour des faits d’apologie du terrorisme.

Alors que les hommes du RAID rangent leur matériel, les policiers, notamment ceux du commissariat de la ville, ont levé le bouclage de la rue Pasteur et des rues adjacentes dans le quartier de Port à l’Anglais, ce dimanche en fin d’après-midi.

« Nous commençons des recherches en dynamique », précise un fonctionnaire sur place.

En clair, les policiers vont inspecter le quartier et les éventuels lieux que cet homme de 36 ans a l’habitude de fréquenter.

Un quartier bouclé durant plusieurs heures

Depuis la mi-journée, un calme trompeur, notamment en raison de la fermeture de plusieurs rues à la circulation, régnait dans le quartier.

Vers 13 heures, le temps s’est arrêté pour les riverains obligés de rester chez eux.

« On a compris qu’il se passait quelque chose quand on a entendu de nombreuses sirènes, témoigne une riveraine. Les policiers nous ont ensuite demandé de fermer les volets et de ne pas bouger. »

Et pour cause, après une violente dispute familiale, un père de famille, « souffrant de problèmes psychiatriques », comme le précise le parquet, s’est retranché dans une chambre, « avec potentiellement une arme de poing ».

Quatre personnes, dont sa mère et sa fille, ont réussi à s’enfuir et à prévenir les sapeurs-pompiers.

Aucune d’entre elles n’a été blessée.

En pleine crise, l’homme n’entend plus personne, obligeant les soldats du feu à battre en retraite.

La police, pour éviter le moindre risque, notamment une explosion avec le gaz de ville reliant le pavillon, appelle le RAID.

Un véhicule blindé positionné devant la maison du suspect

Arrivés après 14 heures, les policiers d’élite mettent en place leur dispositif, en positionnant notamment un véhicule blindé au milieu de la rue, devant le portail du domicile du forcené.

Fusil-mitrailleur à lunette de visée à l’épaule, l’un d’eux se positionne contre le mur d’entrée du pavillon, pendant qu’une colonne de plusieurs hommes, munis d’au moins un bouclier blindé, investit le domicile en prenant toutes les précautions nécessaires.

Lentement, ils inspectent le jardin, puis chaque pièce, chaque recoin à la recherche du forcené.

Aucune trace du suspect, l’homme a réussi à disparaître, peut-être dès la fin des premières discussions avec les sapeurs-pompiers.

« Il a dû partir par le jardin », indique un proche de l’affaire. « Cela a pris du temps car le domicile est composé de plusieurs petits bâtiments », décrit le parquet de Créteil.

A moins d’une cinquantaine de mètres du domicile, devant une placette donnant sur le centre du quartier du Port à l’Anglais, certains riverains ne semblaient guère étonnés.

« C’est Guillaume ça. Il est fou », constate l’un d’eux. « On le connaît bien », renchérit un autre. Une information confirmée auprès de plusieurs sources. « Cet homme est suivi psychiatriquement », souligne Pierre Bell-Lloch (PCF), le maire de la commune, joint par téléphone, qui précise qu’il est inconnu des services de la ville : « Il aurait fait des allers-retours à l’hôpital. C’est quelqu’un qui est sujet à des crises, celle-ci serait plus importante. »

En début de soirée, les recherches se poursuivaient.”

Source : Leparisien.fr – article écrit le 09 mai 2021 par Sylvain Deleuze

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