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Durant plus d’une heure, six stagiaires du GIPN et du SDIG ont pris en charge une haute personnalité virtuelle de sa sortie d’avion à Pierrefonds à sa visite en mairie à Saint-Pierre (photo Jean-Claude François).
 

SAINT-PIERRE

Durant une dizaine de jours, des professionnels du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) et du Service départemental d’informations générales (SDIG) ont participé à un stage de protection rapprochée pour les hautes personnalités. Hier après-midi, au terme d’une formation qui a débuté le 4 mars dernier concernant la prise en charge de personnalités à La Réunion, une équipe de six stagiaires a été évaluée lors d’une séquence virtuelle de protection rapprochée entre l’aéroport et le centre-ville de Saint-Pierre. Guidés entre théorie et pratique par des spécialistes du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), ces derniers ont mis en pratique les fondamentaux de la prise en charge d’un VIP. “Notre objectif est d’observer le stagiaire dans sa progression, ses positions et sa capacité à prévenir et protéger la personnalité. Dans ce type d’exercice, chacun a une place importante à occuper, de la sortie de l’avion au bain de foule sans oublier la montée dans un véhicule ?, explique le commandant Pascal Paravisini, chef de la délégation à la formation de la police nationale à La Réunion et Mayotte.

Après avoir pris en charge la personnalité virtuelle en zone publique à l’arrivée de l’aéroport de Pierrefonds, l’équipe de six policiers et ex-RG ont rapidement escorté l’intéressé lors d’une opération grandeur nature en présence du public. “La plupart du temps, il faut prendre en compte la foule lorsqu’il s’agit d’une tournée ministérielle. Tout doit être surveillé de près, les gestes, les allées et venues et le risque potentiel que pourraient représenter certaines personnes situées sur la trajectoire cortège ?, poursuit l’officier.

Au cours de cette formation, une vingtaine de professionnels s’est notamment intéressée aux ordres d’intervention mais aussi aux procédures d’évacuation ou encore à la discrétion et l’adaptation à toutes les situations, de la simple tarte à la crème à l’agression par arme à feu. “Nous avons un protocole bien déterminé mais la personne a son mot à dire. C’est aussi à nous de nous adapter si elle souhaite aller saluer quelqu’un en particulier ou s’introduire dans un espace public fermé ?, confie le commandant Paravisini.

Souvent appelés en appui d’une équipe de protection permanente, la quarantaine de policiers d’élite opérationnels à La Réunion sont tous soumis aux évaluations. Hier, en voiture et à pieds sur Saint-Pierre, le cortège s’est rendu sur le front de mer où il s’est introduit dans un resto-bar et un casino avant de se diriger à l’hôtel de ville et dans un square du secteur. “Une fois dans les véhicules, généralement tout va bien mais les choses peuvent vite dégénérer. Hier, nous avons simulé une attaque au gaz lacrymogène, ce qui a permis de jauger les capacités ?, conclut le responsable de la formation”.

Source : clicanoo.re – article du 15 mars 2013 de Ludovic Robert

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