À Lille, un Fivois âgé de 32 ans et sa concubine ont été interpellés par le Raid, lundi soir, dans le secteur Chaude-Rivière à Lille. L’homme est soupçonné d’avoir tiré par une fenêtre de toit vers la rue, avec un pistolet d’alarme.

Paul, appelons-le ainsi, habite depuis septembre le rez-de-chaussée d’une maison rue de la Boétie, face au parking de la rue de la Chaude-Rivière, mais espère déjà repartir. Une décision fortement confirmée, après la scène vécue lundi soir, où lui et sa concubine ont été évacués en catastrophe par une voiture de la Bac.

« Il était 22 h 30, explique Paul, on préparait à manger quand j’ai entendu comme une série de coups de pétards. Je suis sorti, mais je n’arrivais pas à voir d’où ça venait. Une Bac est arrivée à ce moment-là, et ça a à nouveau claqué. Je suis rentré. »

 
À l’abri dans un hôtel

Les détonations proviennent d’une fenêtre de toit situé à cinq mètres au-dessus de Paul, d’un appartement au deuxième étage de la maison. Depuis la rue, les policiers aperçoivent le canon d’une arme visant la rue et le parking. À chaque tir, une flamme en sort, mais il ne semble pas y avoir d’impacts au sol.

Néanmoins, les fonctionnaires donnent l’alarme et bouclent le secteur. Paul, lui, retourne voir ce qui se passe : « Les policiers nous ont fait un appel de phares, puis l’un d’eux est arrivé, armé. Il nous a fait sortir et nous a mis à l’abri dans la voiture de la Bac. Là, ils nous ont dit : on va attaquer avec le Raid . Et ils nous ont conduits dans un hôtel. »

Rue de la Boétie, une colonne du Raid entre alors rapidement dans la maison, désormais vide, excepté l’appartement du deuxième. Ce dernier est investi sans difficultés. À l’intérieur, un jeune couple est interpellé. L’homme âgé de 32 ans et la femme, de 30 ans, sont ivres. Trois armes de poing non létales sont retrouvées : un pistolet d’alarme, un autre à bille et un troisième de type airsoft. Il n’y a aucun blessé, ni trace de projectiles.

Une dizaine de tirs

Les deux suspects ont été placés en dégrisement puis entendus dans la journée par la Sûreté de Lille. L’homme a reconnu les tirs (sans doute une dizaine), expliquant les faits surtout par une forte consommation d’alcool. Il doit être jugé, ce mercredi, en comparution immédiate.

Hier, Paul, qui a réintégré son logement vers 1 h du matin, soufflait. Il a déjà eu des difficultés avec son voisin du dessus contre qui il a porté plainte pour des violences. « Il est bizarre, et surtout très souvent ivre, explique le plaignant. Moi, j’espère juste partir d’ici au plus vite. »”

Source : LaVoixduNord.fr – article écrit par Arnaud Dufresne le 22 décembre 2015

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