Le quadragénaire, déjà condamné pour des violences aggravées, aurait blessé sa femme avant de s’opposer fermement à son interpellation. Une arme et des cartouches ont été retrouvées chez lui.

Elle courait affolée et ensanglantée dans la rue, rapporte, à La Dépêche du Midi, une témoin de la scène qui a prévenu les secours.

Ce dimanche, les policiers du RAID ont interpellé, sans faire de blessés, mais en entrant « en force », un ancien militaire de 45 ans qui était retranché chez lui, à Cahors, pendant cinq heures, a-t-on appris auprès du parquet.

Sa compagne avait indiqué à la police que l’homme l’avait agressée, avant de se retrancher armé à son domicile, dans le centre de Cahors.

Il aurait tenté de l’étrangler selon ses propos.

« Elle avait une plaie à la jambe, des hématomes sur le corps et des traces de strangulation », poursuit cette voisine du couple. Les jours de la victime de violences conjugales ne seraient pas menacés.

Rapidement dépêché sur place, en compagnie des pompiers, un équipage de police secours se retrouve à 11h30 face à un homme qu’ils jugent dangereux, agressif et non armé mais qui est susceptible d’en détenir.

Patrick Meynier, le Directeur Départemental de la Sécurité Publique, explique à La Dépêche qu’il a décidé de faire appel au RAID pour intervenir dans cette rue du centre-ville en raison du risque de fusillade.

Déjà condamné pour des violences aggravées

Après l’avoir arrêté, la quinzaine d’agents du RAID, venus de Toulouse, a perquisitionné les lieux et retrouvé une carabine « de jardin » qui doit être expertisée, quatre cartouches de 12 mm et des armes blanches, a précisé le procureur de Cahors, Alexandre Rossi.

« Cet individu qui se présente comme un ancien militaire, a déjà été condamné pour des faits de violences aggravées », ajoute le parquet. Selon le quotidien régional, l’homme était « probablement sous l’emprise de la cocaïne » et aurait déclaré « voir le diable ».

« Au terme de cinq heures d’intervention difficile, avec la chaleur et l’environnement d’un centre-ville (…), l’individu a été interpellé, sans blessé et sans recours à la force », s’est félicité de son côté le commissaire divisionnaire Patrick Meynier.

Il a également souligné la nécessité d’avoir recours à des professionnels spécialisés dans ce type d’intervention, comme les policiers du RAID, car il s’agissait d’une personne potentiellement dangereuse, pour elle-même ou pour les autres.

Après son interpellation, l’homme a été conduit à l’hôpital afin de vérifier s’il souffre d’éventuels problèmes psychiatriques, a précisé le procureur.”

Source : LeParisien.fr – article écrit le 19 juin 2022

Photo © Reuters / Christian Harmann

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