Branle-bas de combat, ce lundi en fin de journée, dans une rue du centre de Melun. Pendant près de trois heures, un homme de 41 ans s’est retranché chez lui, menaçant de se suicider à l’aide d’une arme de poing. Au final, le négociateur du RAID a su le convaincre de se rendre.

Des policiers de la brigade anticriminalité, des effectifs de la compagnie départementale d’intervention (CDI) et aussi des hommes du RAID, l’unité d’élite de la Police Nationale…

C’était l’effervescence, ce lundi en fin de journée, dans la rue des Granges, dans le centre de Melun.

Dans cette petite artère située non loin de la Seine et de la cité administrative, de nombreuses forces de police se sont déployées pour mettre en place un périmètre de sécurité.

En cause : l’un des riverains, âgé de 41 ans, menaçait de mettre fin à ses jours à l’aide d’une arme de poing.

Tout commence aux alentours de 16 heures.

Un proche de ce quadragénaire contacte la police après avoir eu une conversation pour le moins inquiétante avec lui.

Selon ses dires, il lui a annoncé sa volonté d’en finir et qu’il était en possession d’une arme à feu.

Les autorités prennent tout de suite au sérieux la menace et téléphonent à cet habitant de la rue des Granges.

Au bout du fil, ce dernier se montre inquiétant, tenant notamment des propos incohérents et confirmant qu’il détient bel et bien une arme.

Il s’est rendu au bout de trois heures de négociations

Dès lors, des effectifs conséquents sont dépêchés sur place.

Les riverains sont priés de rester chez eux, tandis que les allées et venues sont sous contrôle.

Dans son logement, le quadragénaire refuse obstinément d’ouvrir sa porte aux policiers.

Décision est alors prise de faire appel au Raid, dont le siège se situe du côté de Bièvres (Essonne).

Tandis que ses troupes se déploient en vue d’un éventuel assaut, le négociateur entame une discussion avec l’homme retranché chez lui et en proie à des difficultés personnelles.

Peu avant 19 heures, le dialogue paie puisqu’il finit par abdiquer et se rend aux policiers, qui mettent la main sur l’arme de poing.

Dans un premier temps, il est emmené dans les locaux du commissariat de Melun.

Mais très vite, il est décidé que son état de santé nécessite une hospitalisation d’office et il conduit dans une unité psychiatrique du secteur.”

Source : LeParisien.fr – article écrit le 21 juin 2022 par Thomas Segissement

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