Un gardien âgé d’une trentaine d’années
Par ailleurs, on en sait plus sur le profil du détenu et le déroulement des premières secondes de la prise d’otage. Le preneur d’otage n’était pas fiché S et était suivi après avoir « fait l’apologie des attentats du Bataclan » en novembre dernier. Selon des informations de Thierry Cordelette, communiquées par l’AFP, la prise d’otage se serait produite alors que le gardien « rapportait un sac de vêtements au détenu ». « Le surveillant a ouvert la porte de la cellule et le détenu l’a alors menacé à la gorge avec une arme artisanale ».
Quant au gardien, il s’agirait d’un homme d’une trentaine d’années qualifié de «surveillant expérimenté qui a beaucoup de sang-froid mais qui n’a vraisemblablement jamais été confronté à ce type de situation».
Le Raid est venu de Lyon
Auparavant, le Raid de Lyon avait été alerté. Un premier convoi est arrivé sur place à 21h10 avant un second composé de trois véhicules à 21h20. Les portes du pénitencier avaient ensuite été fermées. Le Raid a finalement quitté les lieux peu après 22 heures.
Le procureur de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare, et le directeur interrégional de l’administration pénitentiaire étaient également attendus à la maison d’arrêt. Les forces de police étaient également présentes. Une cellule de crise a été ouverte au sein de l’administration pénitentiaire.
Des proches de détenus, inquiétés par les informations parues dans les médias, étaient également présents devant l’établissement. »