Le RAID, unité de la police nationale, est conçu pour intervenir sur tous types d’évènements graves. Le concours pour intégrer ce corps d’élite consiste en cinq journées de sélection, au cours desquelles des candidats sont éliminés les uns après les autres.Vivez une de ces journées en immersion avec une équipe de TF1.

Dans l’eau, sous le feu ou dans le noir, c’est le programme d’une seule journée d’épreuves pour la très exigeante sélection pour devenir membre du RAID, cette unité d’élite de la police française.

Grand banditisme, terrorisme, prise d’otages, le RAID doit intervenir dans des situations extrêmes, pour lesquelles toutes sortes de scénarios sont envisagés. 

Toutes les qualités requises pour y faire face sont testées chez les prétendants, et elles sont nombreuses.

Cinq journées de sélection succèdent pour les candidats, et une équipe de TF1 a pu suivre intégralement l’une d’entre elles, pour un reportage en immersion que vous retrouverez en tête de cet article. 

https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/comment-la-police-recrute-les-troupes-delite-du-raid-86927540.html

Conserver sa lucidité en pleine action

La journée débute par un saut en piscine… mais tout habillé, casqué et muni d’un gilet pare-balles, comme on peut le voir dans le reportage de TF1.

Au fond de l’eau, un mannequin de 70 kilos représentant une victime à sauver.

Les candidats, tous policiers et entraînés, sont pourtant proches de leurs limites.

Puis c’est une sorte de parcours du combattant sous l’eau, en apnée et les yeux bandés.

On enregistre les premiers échecs de la journée, qui ne seront pas les derniers. 

Dès la sortie de l’eau, un interrogatoire à l’oral : les participants doivent restituer intégralement des informations qu’on leur avait données avant l’épreuve de la piscine.

Les membres de l’unité d’élite doivent conserver leur lucidité même lorsqu’ils sont poussés au-delà d’eux-mêmes, c’est ce qu’on teste ici.

Des scénarios de crises

Lors d’une autre épreuve, celle-ci en binôme, les candidats sont exposés à un scénario inattendu : une prise d’otages violente à laquelle ils doivent réagir très vite.

Leur capacité à prendre les bonnes décisions fera la différence, plus que la force physique ou le courage qu’ils peuvent démontrer. “La capacité d’analyse, de réaction, d’adaptation, et à la fin de courage”, explique un gradé examinateur, “dès qu’on perd des points là-dessus ça crée un écart dans les moyennes”.

Chaque soir, plusieurs candidats jugés trop faibles sont éliminés.

La plupart se sont entraînés des mois, certains des années, pour réussir cette série d’épreuves redoutables, mais tout peut s’arrêter en quelques secondes. 

Des candidats poussés dans leurs derniers retranchements

Durant les épreuves, les candidats sont harcelés, mis sous pression par les examinateurs.

Leur résistance au stress est testée, en même temps que l’on cherche à détecter chez eux des faiblesses rédhibitoires, comme la claustrophobie ou le vertige.

D’ailleurs, la dernière épreuve de la journée consiste à se déplacer à 40 mètres au-dessus du sol sur une poutre métallique… tout en répondant à des questions théoriques des examinateurs. 

Un des candidats toujours en lice témoigne de l’investissement nécessaire : “depuis que je suis entré à 19 ans dans la police, et aujourd’hui j’en ai 32, mon but, c’est d’intégrer le RAID”. C’est souvent le rêve d’une vie, qui va se concrétiser ici, ou s’arrêter net lors d’une des épreuves extrêmes du concours. Après 4 jours d’épreuves, à la veille de l’ultime étape de cet impitoyable concours, 20 des 29 candidats du départ ont déjà été éliminés. “

Source : TF1info.fr – article écrit le 15 février 2022 par Florian Litzler

Photo © Gilles Rivet

Author

admin@fipn-sdlp.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!