Six hommes et une femme ont été placés en garde à vue mardi à l’issue d’une vaste opération anti-drogue dans le quartier de l’Almont à Melun. Plusieurs kilos de cannabis, une dizaine de milliers d’euros et des armes ont été saisis.
 

Cent dix policiers ont mené une vaste opération contre le trafic de stupéfiants dans le quartier de l’Almont à Melun.

Ils sont intervenus mardi matin à l’aube, vers 6 heures du matin, simultanément dans ce quartier Nord de Melun où ils recherchaient cinq personnes, mais également à Pontault-Combault et dans un petit village du sud de la Seine-et-Marne.

Ce mercredi, le huitième mis en cause a été extrait de sa cellule pour être placé en garde à vue.

Lors de cette opération, une dizaine de milliers d’euros ont été saisis ainsi que plusieurs kilos de cannabis et des armes. L’inventaire précis est en cours.

Depuis la rentrée de septembre et pendant trois mois, le groupe dédié aux stupéfiants, créé avec la nouvelle circonscription d’agglomération Melun-Moissy, a suivi le manège qui s’opérait au 17, avenue du Maréchal-Juin, laissant supposer qu’un point de vente de produits stupéfiants se mettait en place.

Cinq chiens pour renifler la drogue mobilisés

Selon une source policière, le nombre d’acheteurs interpellés augmentait tandis que des tags pour diffuser les tarifs se multipliaient.

Huit personnes, suspectées de tenir un rôle important dans la tenue de ce point de deal, ont finalement été identifiées.

L’important dispositif d’interpellation de mardi matin était composé de trente enquêteurs de la Sûreté urbaine Melun-Val-de-Seine, d’une trentaine d’effectifs de voie public, de deux colonnes de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) et de trois colonnes du RAID. Cinq chiens chargés de dénicher les produits stupéfiants, dont un de la douane, étaient aussi mobilisés.

Les huit mis en cause, âgés de 17 à 43 ans, ont été placés en garde à vue.

L’enquête est en cours pour déterminer précisément leurs responsabilités.

La tour du 17, avenue du Maréchal-Juin, très connue comme gros point de vente de stupéfiants dans son hall ou sur son parvis, est dans le collimateur des forces de l’ordre depuis le printemps, où ils avaient déjà réalisé plusieurs opérations.

Pendant le confinement, des dealers faisaient même la publicité de leurs produits en tenue de chantier et avec un masque.”

Source : LeParisien.fr – article écrit le 02 décembre 2020 par Julie Olagnol

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