Branle-bas de combat ce samedi soir cité de la Mosson, à Montpellier, avec le RAID et la BRI mobilisés pour un forcené retranché. C’était un enfant avec un pistolet en plastique !

Une agitation a duré plus de deux heures et a mis en émoi toute une zone du quartier de la Mosson-la Paillade, à Montpellier, ce samedi 16 mars 2024 en soirée, avec une issue incroyable, fort heureusement positive. Branle-bas de combat dès 18h30, avec l’arrivée de nombreuses patrouilles de police, dans la rue de Cambridge, à deux pas de l’avenue de l’Europe.

La présence massive de policiers ne passe pas inaperçu : un périmètre de sécurité est bouclé grâce à des rubalises qui sont déployées, interdisant l’entrée et la sortie des locataires de résidences, dont plus particulièrement celle où il est question d’un forcené armé qui serait retranché dans un appartement dans les étages.

Ce sont des gitans réunis pour célébrer un mariage sur un parking en bas de cet immeuble qui ont donné l’alerte au 17, le numéro d’urgence de police secours, en assurant qu’un individu avait exhibé une arme de poing derrière une fenêtre et qui les aurait viser, en faisant mine de tirer, avant de disparaître…

Des signalements pris au sérieux avec la mise en oeuvre du protocole en cas d’alerte urgente de ce type : l’envoi de policiers en nombre de toutes les unités disponibles : police secours, brigade anticriminalité -Bac-, compagnie départementale d’intervention -CDI-, etc. rejoints par des officiers de police judiciaire, des gradés et un commissaire.

Ces policiers sont massés alentour et attendent l’arrivée des unités d’élite, le RAID, avec le véhicule d’intervention blindé et la Brigade de recherche et d’intervention –BRI– de la Direction interdépartementale de police judiciaire -DIPJ- de Montpellier, casqués, encagoulés, protégés par des boucliers et armés.

Après une longue concertation, décision est prise de progresser discrètement dans les escaliers jusqu’à l’étage de dessous de l’appartement où le forcené serait retranché. Témoins de ces scènes, des résidents identifient le logement en question et s’interrogent sur la réalité de la situation décrite : ils savent, en effet, qu’une jeune femme s’y trouve et qu’elle est avec son fils âgé de 11 ans.

Une méprise

Il se trouve que vers 20h, un membre de la famille se présente et permet alors de tout dénouer en l’espace de quelques minutes : il n’y pas de forcené dangereux armé dans cet appartement, mais une maman et son fils qui vaquent tranquillement à leurs occupations, ignorant tout du remue-ménage dans la rue et dans les parties communes de la résidence.

Le gosse a eu pour Noël un jouet, un pistolet en plastique, dont il ne sépare plus ! Et c’est cet enfant de 11 ans qui l’a exhibé derrière la fenêtre, sans se douter qu’on le prendrait pour un Rambo.

Il s’agissait bel et bien d’une méprise. L’impressionnant dispositif est alors levé, toutes les patrouilles, le RAID et la BRI quittent les lieux, prêts à répondre à d’autres missions.”

Source : Actu.fr – article écrit le 16 mars 2024 par Jean-Marc Aubert

Photo © JMA / Métropolitain

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