« À Nîmes (Gard), une enquête a été ouverte après que deux quartiers ont été bouclés et des écoles ont été confinées pour retrouver une personne dangereuse, mardi 10 mai 2022, après que la police ait reçu un appel faisant état d’une prise d’otage. Après plusieurs heures de recherches, l’alerte a été levée en début de soirée. Il s’agissait d’un canular.
À Nîmes (Gard), une fausse prise d’otages a mobilisé la police qui a dû boucler tout un quartier pendant près de trois heures, mardi 10 mai 2022.
Vers 15 h 30, le commissariat de police avait reçu un appel indiquant qu’un homme retenait deux adolescents en otage dans un appartement du quartier des Jonquilles, en faisant référence à Daesh, raconte Midi Libre.
Les forces de l’ordre ont immédiatement contacté les occupants du logement indiqué.
À l’intérieur, une famille a répondu, assurant n’être absolument pas menacée.
Dépêchés sur place, les policiers, dont le RAID de Montpellier, selon France Bleu Gard Lozère, ont donc suivi la piste d’un forcené, qui pourrait se trouver dans le quartier.
Auteur de l’appel recherché
Les quartiers de Haute Magaille et des Jonquilles ont été bouclés, par sécurité.
Élèves et personnels de l’école Jean-Carrière sont restés confinés en attendant la certitude des policiers.
Les enfants ont pu sortir progressivement vers 17 h 40.
Après toutes les vérifications, l’alerte a finalement été levée à 18 h 10.
Une enquête a été ouverte pour retrouver l’auteur de ce canular. De source policière, c’est un numéro masqué qui a été utilisé pour passer l’appel, ajoute France Bleu.
Selon le procureur de la République de Nîmes, les peines encourues pour les auteurs du canular peuvent être très lourdes : si le délit de dénonciation calomnieuse était retenu, il encourrait cinq ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, relaye la radio locale. »
Source : Ouest-france.fr – article écrit le 11 mai 2022 par N. G
Photo © L’indépendant